Voix du Jura

Le conseil municipal en cinq points

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Atac n’ouvrira pas les dimanches après-midi, tel en a décidé le conseil municipal du 23 novembre.

Ouvrir douze dimanches par an, matin ET après-midi : telle était la demande formulée le 11 juillet 2017 par le magasin Atac, s’appuyant en cela sur la loi Macron (août 2015). Une demande qui a fait des remous : même si la communauté de communes a voté pour le 26 septembre, 26 conseiller­s avaient voté contre. Même divisions au sein de l’UCIA (Union commercial­e Industriel­le et Artisanale), qui après avoir hésité, s’est finalement opposée à la demande. Au sein même du conseil, les élus de la minorité sont montés au créneau : « Dans les petites structures, les salariés n’ont pas le droit de refuser de travailler le dimanche. Ceci contrairem­ent aux grandes villes ». Romain Bernard, conseiller de la majorité (et par ailleurs ex-patron de l’Atac de Salins-les-Bains) est même allé plus loin : « Les salariés n’ont à mon avis qu’une envie, c’est de dire non ! Le chiffre d’affaires réalisé les dimanches après-midi est dérisoire, il couvre juste la masse salariale. En milieu rural, l’ouverture les dimanches n’est pas justifiée ». Autre crainte évoquée par d’autres conseiller­s : « Que Super U veuille ouvrir lui aussi les dimanches ». Relevant par ailleurs qu’aucune demande n’avait été émise à Poligny, le maire Bernard Amiens, seul décisionna­ire au final, s’est exprimé contre la demande du groupe Schiever (qui a déposé une demande à Salins et dans l’ensemble de ses magasins francs-comtois). Comme tous les magasins de détail, Attac pourra cependant continuer à ouvrir tous les dimanches jusqu’à 12h30.

L’UCIA a également fait entendre sa voix via le président Dychus au sujet de difficulté­s à stationner à proximité de leur commerce. Sylvie Régaldi, adjointe au maire, a rappelé qu’avec les stationnem­ents minutes, la situation s’est améliorée. Encore « faut-il avoir une attitude citoyenne » : un commerçant rue de Courcelles stationne toute la journée en zone bleue a-t-elle cité en exemple. Pour Bernard Amiens, il semble difficile de mettre davantage de procès-verbaux : « Nous n’avons pas les moyens de Pontarlier, qui dispose d’un policier à plein-temps pour ce faire ». Le recours à la pédagogie semble donc toujours d’actualité, en dehors des stationnem­ents gênants (sur un passage piéton, sur la chaussée, etc.).

René Molin, adjoint en charge des travaux, a annoncé le début d’une tranche importante sur la voirie communale. Dès le 27 novembre, la rue du Prieuré a été rabotée, puis elle sera couverte d’un enrobé (volume : 640 m3). Ces travaux se poursuivro­nt par la rue du Montot (de la rue du prieuré jusqu’au n°30), en y ajoutant la reprise des bordures et trottoirs. La rue du petit Changin est également priorisée : dangereuse le long du mur, elle sera décapée puis pourvue d’un enrobé. Suivront ensuite de nombreuses rues : rue Jallerey (de la rue de Courcelles jusqu’au moulin), rue de la Bourre (en prolongeme­nt de la rue Jallerey), rue Charles Brune, rue de Saint Jean (sortie vers route de Pupillin entre autres), Chemin de l’Ermitage et rue du Vieil Hôpital. Le tout pour un budget de 106.404 €.

« Une mauvaise nouvelle » : Bernard Amiens a fait part de la décision du trésor public de fermer la permanence assurée les vendredis de 9 h à 11h30 au sein de la MSAP. Une décision motivée par un nombre insuffisan­t de visiteurs (pourtant 7,52 personnes/ permanence en moyenne, soit 188 entre le 1er janvier et le 31 octobre 2017), et par la nature des services rendus (40 remises de chèques par exemple). Le conseil municipal a vivement déploré cette fermeture, qui fait suite à celle de la trésorerie : » c’est la disparitio­n du service de proximité qui pénalise les plus fragiles et les anciens » s’est désolé Bernard Amiens. La dernière permanence a eu lieu le 24 novembre.

Ils arrivent ! Longtemps espérés, deux panneaux lumineux seront achetés par la commune. Reste à connaître leur emplacemen­t. Pour beaucoup, un panneau place de la Liberté semble aller de soi, à condition que l’intégratio­n soit réussie. À défaut, d’autres emplacemen­ts ont été évoqués : vers le champ de Mars ou vers l’ex-poste, etc.

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