Le Pays Lédonien signe son contrat de ruralité et se tourne vers l’avenir
Destiné à coordonner les moyens financiers, il s’axera, entre autres, sur les bourgs centres, l’accès au soin et la cohésion sociale.
Ce lundi 4 décembre, élus du territoire et représentants de l’État étaient réunis à Orgelet pour signer le contrat de ruralité du Pays Lédonien, devant un parterre d’élus locaux. Autour de la table, Patrick Elvezi, président du Pays Lédonien, Richard Vignon, préfet du Jura, Marie-Christine Dalloz, au titre du Conseil Départemental et Arnaud Marthey, conseiller régional délégué aux nouvelles ruralités, ont tour à tour, vantés les mérites et la nécessité de la signature d’un tel contrat.
Contrat qui devra répondre à six grands enjeux de territoire (lire ci-contre), via quatre axes stratégiques : équilibrer le développement du territoire et organiser les solidarités urbain / rural ; organiser une offre équilibrée de service de proximité ; accompagner les transitions et soutenir l’initiative économique ; conforter l’offre touristique pour un faire un pilier de l’économie locale.
Mais bien plus qu’une simple feuille de route, ce contrat est « le moyen de prendre en main son destin collectif », comme à tenu à le rappeler Marie-Christine Dalloz, « permettant, dans les prochaines années, d’apporter des réponses aux attentes de la population. » De son côté, Patrick Elvezi a tenu à souligner « le nécessaire équilibre de solidarité entre l’urbain et le rural », tout en mettant en avant, « la place essentielle que devront avoir dans les années à venir, les bourgscentres qui, s’ils venaient à décliner, entraîneraient dans leur chute l’ensemble du territoire. Mais pour cela, il est indispensable d’avoir une locomotive, et c’est le bassin lédonien. »
Un contrat qui pour l’État, par la voix de Richard Vignon, « est intégrateur et fédérateur, permettant de coordonner l’ensemble des partenaires autour de projets de territoire, évitant ainsi d’avancer au coup par coup », reprenant à son tour l’impérieuse nécessité « de ne pas éparpiller des forces qui doivent être concentrées sur les bourgs-centres. »
Avec un territoire de 170 500 hectares, allant de la Bresse jurassienne, aux coteaux du Revermont, en passant par le premier plateau, la région des Lacs et de la Petite Montagne, ce ne sont pas moins de six communautés de communes (Bresse Haute Seille, Pays des Lacs, Petite-Montagne, Porte du Jura, Région d’Orgelet), et une communauté d’agglomération (ECLA), soit plus de 82 263 habitants, qui devront être fédérés derrière ce contrat de ruralité.