Un accord trouvé entre les agents municipaux, la ville et ECLA
Suite à la grève des agents de la ville et d’ECLA, mardi 28 novembre dernier, un accord a été trouvé entre les différentes parties.
Ils étaient 150, il y a deux semaines, à manifester, durant toute la journée devant la mairie, leur désaccord face à une augmentation de leur temps de travail sans négociations préalables. Agents de la ville, d’ELCA et du CCAS s’opposaient à « un passage en force, sans compensation financière, ni concertation sur l’organisation du temps de travail, de nouveaux horaires de travail, de 1 533 heures à 1 607 heures par an ».
Face à l’absence de réaction de la ville, les représentants des différents syndicats lancent alors un nouveau préavis de grève, le 1er décembre, pour une journée de débrayage le jeudi 7. « Mais le lundi 4 au matin, une rencontre a été organisée entre les syndicats, le maire et le président d’ECLA, afin de rouvrir le dialogue », explique Jean-Claude Limat, secrétaire de la CFDT, et de poursuivre, « nos revendications ont été entendues. Nous avons voté à l’unanimité le passage aux 1 607 heures, auxquelles nous ne nous opposions pas, mais avec un délai d’application de 6 mois, permettant de définir au mieux les temps de travail services par services. Le dialogue a été constructif, et le maire a même accepté de transformer ce jour de grève en jour de congé. »
Des négociations apaisées dont se félicite également Patrick Elvezi, le président d’ECLA, qui regrette cet « incident de parcours », qui laisse désormais la place « à une marge de manoeuvre au sein des différents services qui pourront adapter cette évolution en fonction de leurs différentes contraintes. »