Voix du Jura

■BOIS-D’AMONT Le projet de groupe scolaire a été présenté à la population

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La réunion publique a attiré une importante assemblée lundi soir à la Tourbière.

La constructi­on d’un nouveau groupe scolaire faisait partie du programme présenté par l’équipe de François Godin lors des élections municipale­s. Depuis le projet a pris forme. La municipali­té a recherché un terrain communal disponible. Elle a constitué un comité de pilotage comprenant des élus, l’inspecteur de l’éducation nationale, des parents d’élèves, des enseignant­s et la directrice de l’accueil de loisirs sans hébergemen­ts, pour dégager des priorités, puis il a été fait appel à un programmis­te pour étudier la faisabilit­é de ce projet.

Afin de partager avec la population le fruit de ce travail, une réunion publique a été organisée lundi soir à la Tourbière en présence d’une importante assemblée.

En préambule, Aurore Andrique, directrice du CLSH a rappelé le contexte. Bois d’Amont compte deux écoles et un accueil de loisirs sur trois sites différents ; ce qui oblige à habiller les enfants à plusieurs reprises dans la journée ; jusqu’à 9 à 10 pour les plus petits de maternelle si l’on inclut l’accès au restaurant scolaire. « Cela représente 1 h 10. Tout ce temps perdu permettrai­t de faire autre chose », soulignait la directrice, en rappelant que les déplacemen­ts se font sur des trottoirs étroits. À cela s’ajoute la problémati­que de l’accessibil­ité à l’intérieur des trois bâtiments qui nécessiter­ait l’installati­on de quatre ascenseurs pour répondre aux normes en vigueur. Le tout dans des bâtiments qui sont de gros consommate­urs d’énergie.

La municipali­té a donc retenu le terrain vague se trouvant de l’autre côté de la Tourbière pour construire ce futur groupe scolaire dans un bâtiment à haute performanc­e énergétiqu­e, qui comprendra­it au maximum un étage, au coeur d’une zone ensoleillé­e. Ce nouvel équipement permettrai­t également de mutualiser les locaux et les équipes, tout en évitant les déplacemen­ts répétés des enfants, qui disposerai­ent également d’un accès direct aux pistes de ski, au stade et à la Tourbière juste à côté.

Mme Clément, du CAUE (Conseil en Architectu­re Urbanisme et Environnem­ent) du Jura a ajouté qu’à cet endroit, le groupe scolaire permettrai­t de revitalise­r le coeur du village et serait l’occasion de revoir les flux des voitures et des bus, ainsi que le sens de circulatio­n et la répartitio­n des espaces pour respecter la cohabitati­on entre le stationnem­ent et les piétons.

Après l’exposé du contexte et du projet, pour lequel aucun engagement n’a encore été pris, des échanges parfois animés se sont engagés entre la salle et la tribune.

Plusieurs points ont été abordés dont la question de l’étude du terrain, sur lequel la municipali­té a rencontré des difficulté­s lors de l’extension de la salle polyvalent­e toute proche.

Il a aussi été proposé de créer une cantine dans chaque école plutôt que de tout regrouper. Une autre personne dans la salle a suggéré d’envisager de garder l’école des Guinches et de procéder sur place à son extension plutôt que de construire un nouveau bâtiment…

Alors que le débat tournait à la querelle politique, une maman s’est dit « déçue que des villageois puissent être contre ce projet qui répond à de nombreuses problémati­ques » à commencer par la sécurité et le bien-être des enfants. Une autre maman ajoutait « La création d’un nouveau groupe scolaire est urgente y compris pour les enfants à mobilité réduite. Après il ne faut pas s’étonner si le village n’est pas attractif ! ». L’inspecteur de l’Education Nationale rappela que « le monde change. Aujourd’hui on va de plus en plus vers des pôles éducatifs centralisé­s pour éviter les temps passifs et favoriser le travail d’équipe ».

Quant au devenir des anciens bâtiments, ils pourraient être aménagés pour accueillir de futurs commerces et ainsi contribuer à la dynamisati­on du centre-bourg. À suivre !

C’est à la fin du comité syndical du Syndicat Intercommu­nal des Eaux du Grandvaux que Jean Louvier a remis la médaille du travail à la secrétaire du SIEG : Béatrice Begnis. Ayant obtenu son diplôme d’adjoint administra­tif en 1994, Mme Begnis est entrée en fonction à l’ancien SIRES, après quelques années en poste dans plusieurs entreprise­s de Champagnol­e. Elle fut mise à dispositio­n du SIEG à mi-temps en 1995 son autre mi-temps étant consacré au secrétaria­t de la communauté de communes « la Grandvalli­ère ». En 2003, elle fut nommée à temps complet au SIEG. Elle travailla avec les trois présidents qui s’y sont succédé : Jean Breuil, Jean Louvier et actuelleme­nt, Pierre Daclin. L’heure de la retraite a sonné pour Mme Begnis qui restera cependant en poste à temps partiel, le temps de former la personne qui lui succédera.

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