■RAHON Michel Lagut, électron libre
Deux livres écrits simultanément mais aux styles fort différents : Si on batialait et Trou Noir, pour celui qui a la fibre de l’écriture.
82 ans un dynamisme à toute épreuve et une santé de fer, Michel Lagut revendique d’entrée : « Je suis un électron libre et il est hors de question que je m’enferme dans un style. » Après six romans autobiographiques philosophiques ou adulte, cet auto éditeur présente deux nouveaux titres au style dissemblable.
dans la collection le Parc, préfacé par son épouse Geneviève, est un ouvrage truculent en patois qui nous replonge dans les années de guerre où ce parler local, coloré et vivant était utilisé dans nos campagnes. Bien entendu, il faut le lire à voix haute et pour les non-initiés, Michel Lagut a traduit chaque nouvelle en français.’La mou du couchon’, ’les cancoires’devrait réveiller bien des souvenirs chez nombre de sexagénaires du bassin dolois et faire tordre de rire les plus jeunes.
est un essai sociopsychologique. « La société se laisse aller à une facilité informatique qui risque de la priver de réflexion », précise Michel Lagut. Même s’il définit son livre comme un peu difficile, il est clair que pour lui « la vie privée devient un privilège en voie de disparition suite à l’envahissement de l’e-consommation et l’e-média ». L’auteur se plaît à penser qu’il serait utile de s’opposer à « la mondialisation numérique qui induit le contrôle des pensées des citoyens. Les progrès dus à l’hyper-connectivité, aussi faramineux soient-ils entravent les rêves est illustré et mis en page par un ancien élève de Michel Lagut, Serge Etiévant.
Les 65 pensionnaires entourés par 60 personnes, familles, personnels et élus ont pu déguster le menu gastronomique préparé par Mylène et toute l’équipe de l’établissement. Gérard Michaud président du syndicat intercommunal de l’établissement s’est dit enchanté : « Le but de ce repas de Noël, c’est de réunir les familles des résidents pour faire une vraie fête de famille. »
Avant les fêtes de fin d’année, Marjolaine Beuzeval, directrice du Relais Assistante Maternelle et de la microcrèche de La Loye, a fait venir la compagnie Badabulle à la salle des fêtes de Chamblay, pour un spectacle « » qui a comblé les jeunes spectateurs, accompagnés par les papas, mamans ou leur assistante maternelle, soit une centaine de personnes pour les deux séances.
Les artistes se présentent Pod et Fleur, deux jardiniers un peu particuliers qui plantent des notes de musique émettant des sons qui amusent beaucoup les enfants, sauf un bruit bizarre qui est enfermé dans une boîte, mais lorsque Pod ouvre la boîte, le petit bruit est parti, alors ils entraînent les enfants à sa recherche dans leur jardin planté de toutes sortes de choses posées ou suspendues, avec qui les enfants s’amusent et découvrent leur son, en les grattant, les secouant, ou en tapant dessus. Quand les enfants ont retrouvé le petit bruit, ils reviennent à leur place et écoutent ce qu’il veut leur dire, jusqu’à ce que pod le remette dans sa boîte. Le spectacle se termine en chanson, bien entendu.