Stationnement : plus besoin de courir à l'horodateur
De nouveaux horodateurs sont en service dans l’hyper-centre. L’occasion de faire un point sur ce qui va changer en 2018.
La loi de dépénalisation du stationnement entre en vigueur au 1er janvier 2018. Elle modifie profondément la réglementation du stationnement puisque l’Etat se désengage de ce processus. Ne plus payer son stationnement ne sera plus considéré comme une infraction. Les contrevenants se verront appliquer un forfait de post-stationnement. Chaque ville est libre de fixer le prix du FPS comme elle l’entend. « A Dole, le forfait de poststationnement (FPS) sera de 20 € dont sera déduite la somme déjà payée à l’horodateur », indique David Kleisler, directeur de la police municipale.
La Ville profite de cette loi pour moderniser sa manière de gérer le stationnement. Elle installe de nouveaux horodateurs et dématérialise les moyens de paiement. En 2017, 17 horodateurs sont changés et 11 le seront en 2018 pour un budget global de 175 000 €.
Ces horodateurs dernière génération nécessitent de connaître sa plaque d’immatriculation afin de la renseigner à la machine. Ensuite, tout est dématérialisé et la personne peut modifier son temps de stationnement à distance ou réduire sa durée si besoin. Un autre horodateur peut prendre en compte une rallonge de temps de stationnement et l’usager n’est plus obligé de courir remettre un papillon blanc derrière son pare-brise. « L’objectif est de renforcer le confort de l’usager et de lui permettre de s’acquitter de son droit de stationnement d’une manière très simple via une carte bancaire sans contact ou non ou de la monnaie », ajoute David Kleisler. En centre-ville, il est nécessaire d’avoir une rotation des véhicules et de privilégier le stationnement de courte durée (2 heures maximum).
Jean-Baptiste Gagnoux, maire de Dole ajoute : « Nous avions une volonté de rester raisonnables sur le prix du FPS et de permettre de la souplesse dans l’utilisation. La police municipale reste gestionnaire du stationnement en relation avec l’Antail qui gère le paiement des forfaits. Ces équipements sont modernes et connectés et correspondent aux besoins des usagers. Les tarifs des zones rouge et orange restent les mêmes pour rester dans la logique d’un centre-ville accessible pour tous ».