Voix du Jura

Un hommage poignant à Jean Poncet

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Jean Poncet est né le 9 mai 1930 à Morez dans une famille où le papa exerçait le métier de maréchal-ferrant. Après un déménageme­nt à La Marre puis à Dompierre-sur-Mont à l’aide de boeufs traînant la charrette, il lui a fallu faire attention au couvrefeu car le pays était en guerre. C’est à cette période qu’il assistera au massacre de jeunes au village à l’âge de 14 ans. En février 1955, il épouse Andrée Barron de Chatagna avec qui il aura trois enfants : Claude, Jacqueline et Guy, ce dernier n’ayant vécu que quelques jours. Après des débuts difficiles, travail à la scierie Faton l’hiver, puis à l’entreprise de maçonnerie Muraro, il construit en 1968 une étable qu’il agrandira en 1977 lorsque Claude, son fils, s’installera avec lui.

M. Poncet fut durant de longues années conseiller municipal, adjoint puis maire. Il a été aussi le président de la coopérativ­e fromagère de Dompierres­ur-Mont, président de la Fédération des coopérativ­es laitières du Jura, défendant le monde agricole bien souvent. Il a reçu la médaille du Mérite agricole. Il s’est aussi investi dans l’Amicale des donneurs de sang d’Orgelet et à l’Union crématiste départemen­tale.

En 1990, à l’âge de la retraite, il a intégré le club du Bois Joli, associatio­n du village dans laquelle il s’est investi au profit des rassemblem­ents des Dompierre de France. Au cours de cette période, Jean Poncet a beaucoup aimé recevoir ses enfants, ses cinq petits-enfants et ses huit arrière-petits-enfants. C’est sans compter aussi sur sa passion des thés dansants qu’il a pratiquée aussi longtemps qu’il l’a pu. Puis la maladie est arrivée et il a incorporé l’Ehpad d’Orgelet, au grand regret de ses enfants qui ont eu du mal à gérer le quotidien devenu difficile, en février 2017. Claude Poncet, son fils, lors de l’hommage envers son père dans l’église bien trop petite pour recevoir tout le monde le jour des obsèques, vendredi 15 décembre, a lu ces vers que Jean aimait dire : « On rentre, on rit, c’est la vie. On sort, on pleure, c’est la mort. Un jour de fête, un jour de deuil, la vie est faite en un clin d’oeil ». Michel Balland, qui a été maire durant plus de trente ans, a également tenu à lui rendre hommage en fin de cérémonie. Guy Pietriga, maire, lui a remis quant à lui la médaille communale.

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Jean Poncet était un homme engagé dans la vie locale.

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