La MJC enrichit sa table Mash-Up avec des scènes filmées à Dole
Les utilisateurs disposeront d’une centaine de nouvelles cartes images et cartes sons à assembler pour raconter une histoire.
Un personnage (le passant, la marchande, le professeur…) et une action. L’équipe du projet Filmer la ville était ce samedi 9 décembre à la recherche de lieux ou situations qui leur permettraient de compléter la collection de courtes séquences vidéo montrant des scènes de la vie quotidienne. Après trois après-midi de tournage plus quelques images réalisées hors de séances dirigées par l’animateur de la MJC Eric Gendreau, avec aussi l’aide d’un groupe d’ados de Damparis, ont permis d’atteindre l’objectif d’une soixantaine de cartes image et une quarantaine de cartes sons.
Simon raconte qu’ils sont allés voir un entraînement de futsal. « C’était difficile à filmer. On a demandé à un des joueurs de faire des jongles ». Sur une autre vidéo, un pharmacien délivre à Selma une boîte de pastilles pour la toux. Les apprentis cinéastes sont allés filmer une cliente en train de choisir des habits, des lecteurs à la médiathèque, des enfants sur la grande roue…
Une équipe de neuf personnes
Chacune des séquences en plan fixe, dure au maximum 30 secondes. Petits et grands trouveront dans cette vaste bibliothèque matière à inventer le scénario de petits films composés en mettant les scènes choisies bout à bout. Ceci tout simplement grâce à la table de montage Mash-Up sur laquelle chaque plan est associé une vignette que l’utilisateur peut manipuler à sa guise.
Le projet, mené de mi-novembre à mi-décembre, a réuni neuf personnes. Envisageant de s’inscrire en licence des techniques du son et de l’image (TSI), Emilie voulait confirmer que cette voie correspond à ses aspirations. Oussama s’est dit que l’expérience lui serait utile pour un projet qu’il a : diffuser un film musical sur le site YouTube. Laissant aux autres le soin de prendre les images, Sylvain a préféré se consacrer à la recherche de sons : une alarme, un chat qui ronronne, une porte qui grince… « J’aimais bien l’idée de filmer ma ville », confie Stéphanie. Dole, Selma et Simon la découvrent. « Pour nous, c’était le moyen de nouer contact avec des gens », disent-ils. Ils se félicitent aussi d’avoir pu tourner dans des endroits ou quartiers dans lesquels, sans cette mission de collecte d’images, ils ne seraient certainement pas allés.
Tant qu’à tenir la caméra, ce qu’ils n’avaient jamais véritablement fait, ils ont filmé la venue de l’acteur Melvil Poupaud au musée de Dole, avant la projection au cinéma Le Studio du film Le Portrait Interdit, qui raconte l’histoire du tableau La Concubine de Jean-Denis Attiret.