La in de la vaccination obligatoire
Dans un communiqué de presse diffusé vendredi dernier par la Préfecture de l’Ardèche, il a été mis fin à la vaccination obligatoire des animaux…
C’est un peu étonnant, mais c’est un communiqué de la Préfecture de l’Ardèche qui a annoncé, vendredi 29 décembre, la fin de la vaccination obligatoire des animaux, dans le cadre de la lutte contre la fièvre catarrhale ovine (fco) à sérotype 4… Cela concernait l’ensemble des départements où cette vaccination avait été mise en place, dont le Jura.
Evoquant une « nouvelle stratégie sanitaire » vis-à-vis de cette FCO, le communiqué expliquait que « l’objectif d’éradication poursuivi n’est désormais plus approprié, notamment en l’absence de quantité suffisante de vaccin pour tous les ruminants des nouvelles zones réglementées, avant la reprise d’activité vectorielle du printemps prochain. »
Des mesures mal acceptées
Le Préfet de l’Ardèche reconnaissait qu’en outre que, « ce BTV-4 ne provoque aucune maladie, tant sur les bovins que sur les petits ruminants » et que « les mesures de restriction des mouvements des animaux sont très coûteuses, mal acceptées socialement et économiquement, et elles ont montré leur limite. »
Par conséquent, « après avis unanime du Comité National d’Orientation des Politiques Sanitaires Animales et Végétales (CNOPSAV) consulté le 21 décembre, et compte tenu de l’expérience acquise ces deux dernières années avec la FCO à sérotype 8 (progression inexorable du virus) », il a été décidé de placer l’ensemble du territoire continental en zone réglementée BTV 4-8.
Les mouvements d’animaux sont donc redevenus libres à compter du 1er janvier sur tout le territoire continental et un arrêté devait être publié à cette fin au JORF le 31 décembre.
Comme pour la FCO à sérotype 8, la vaccination devient donc facultative, à la charge des éleveurs. Les priorités dans l’attribution des vaccins, seront concertées et décidées par les fédérations professionnelles qui devront commander les vaccins dont elles estiment avoir besoin. Les conséquences à l’exportation devraient pouvoir être maîtrisées.