ERADICATION DES FRICHES : UNE PROCÉDURE TRÈS LOURDE
Si le produit que BASF s’apprête à mettre sur le marché doit permettre de prémunir les jeunes vignes contre les attaques des champignons, les vignerons jurassiens s’agacent de constater l’abandon de vignes anciennes, qu’ils accusent de favoriser la propagation des maladies. « On a reçu une injonction à faire procéder à l’arrachage des friches. Elles le seront », assure le maire d’Arbois Bernard Amiens. Mais pour Hervé Ligier, président de l’AOC Arbois, s’il faut effectivement se pencher sur la question des parcelles non entretenues dans le vignoble, a fortiori en période d’offre inférieure à la demande, l’argument sanitaire est à relativiser. Évoquant aussi la lutte contre la flavescence dorée, il insiste sur le fait que « la maladie n’arrive jamais par les friches mais par les jeunes plants ».
Sur cette question des friches, le sous-préfet de Dole présent jeudi dernier à Arbois témoignait de son expérience dans un précédent poste en Auvergne. « C’est une procédure extrêmement lourde et complexe, qui demande un travail colossal pour un résultat souvent modeste ».
Les peuplements forestiers du deuxième plateau voire de la haute chaîne ont été éprouvés par la tempête Eleanor qui a sévi dans notre région notamment en montagne avec des vents à 120-140 km/heure. Aussi la chambre régionale d’agriculture relaie-t-elle un communiqué dans lequel le syndicat des forestiers privés de Franche-Comté souligne que les chablis générés par ces événements devraient trouver preneur dans nos scieries sous réserve de n’être pas dégradés par les scolytes, un insecte qui s’attaque surtout à l’épicéa. Les propriétaires sont invités à solliciter l’avis des gestionnaires forestier : « Une commercialisation rapide de ces produits accidentels est de nature à limiter les attaques des ravageurs qui ne manqueront pas dès les premières chaleurs printanières. Les populations de scolytes sont importantes après une année 2017 avec un fort déficit hydrique »,
Salon de la couture. Ce sont les couturières doloises qui vont être contentes : trois autres bourses y étant programmées, la société Stoffen Spektakel a annoncé que le salon du tissu prévu le 7 avril n’aura pas lieu à Micropolis (Besançon) mais à Dolexpo. Une information qui a trouvé un large écho sur les réseaux sociaux.