Henri, cardinal de Lubac

La collection des « Etudes lubaciennes » montre toute la richesse d’une pensée.

Cette biographie en constitue le neuvième volume. Il court, comme le titre l’indique, des années précédant le concile Vatican II jusqu’à la mort du P. de Lubac en 1991. S’agissant d’un volume d’études, disons d’emblée que la lecture d’un tel ouvrage est forcément exigeante. A titre d’exemple, il suffit de se reporter au premier chapitre intitulé « L’exégèse médiévale ». Une centaine de pages est consacrée au livre-phare du P. de Lubac

rédigé juste avant l’ouverture du concile, livre d’importance cruciale confirmant son

Est-ce bien ? Est-ce mal ? Je ne sais, mais je me suis toujours méfié des livres qui portaient des titres semblables à celui-ci. Voulant faire miroiter un sujet, il suffit que l’auteur ou l’éditeur utilise les mots « mystères » ou « secrets » pour que je m’en détourne. Cette habitude peut s’avérer une erreur grossière, pour preuve ce volume d’énigmes de l’histoire de France dont Jean-Christian Petitfils, auteur d’une remarquable biographie de Jésus, est le maître d’oeuvre. Dans cette vingtaine de chapitres, courant sur quelque vingt siècles, rien de très nouveau ou de très curieux, mais comme les auteurs sont tous des spécialistes confirmés – Laurent Theis pour les guerres de religion, Jean-Clément Martin pour la Révolution française ou Thierry auteur parmi les grands théologiens du monde chrétien. L’ouvrage couronnait une carrière bien remplie, carrière qui permettait à Henri de Lubac de participer au concile à titre d’expert. Juste revanche pour un savant un peu trop en avance sur son temps, dont les travaux avaient été condamnés sous le pontificat de Pie XII. Ce ressemble à une double biographie, humaine et intellectuelle. Comme tout intellectuel de ce calibre, de Lubac était un homme pressé, menant plusieurs travaux de front, appelé dans maints pays pour y donner des conférences et son expertise. Toute sa vie était consacrée à l’exégèse, à l’étude assidue de la Parole de Dieu, vue sous le prisme des Pères de l’Eglise et des théologiens qui, durant Lentz pour le Consulat, etc. -, il convient de s’intéresser de près à leur contribution. L’ouvrage

regroupe deux genres d’articles. Les plus nombreux sont ceux qui entendent remettre les choses à leur place, faire le point sur une question agitant la controverse depuis bien longtemps, ce qui est par exemple le cas de la bataille d’Alésia. Pour Jean-Louis Brunaux, il apparaît qu’Alésia est principalement, du point de vue romain, une bataille diplomatique, César ayant réussi à diviser des Gaulois qui ne l’étaient déjà que trop ; et qu’Alésia, n’en déplaise à quelques esprits chagrins, est bien située en Bourgogne. Les autres chapitres, par exemple ceux relatifs aux Templiers ou au trésor de l’abbé Saunière, entendent tordre le cou deux millénaires, ont constitué la boussole de l’Eglise. Créé cardinal par le pape Jean Paul II, qu’il avait connu à Rome durant les travaux conciliaires, Henri de Lubac appelait au nécessaire aggiornamento de l’Eglise. Le problème, c’est que de son point de vue la réception en avait été bâclée. Enthousiasmé par le vent de fraîcheur porté sur l’Eglise, il n’avait pas caché son désappointement devant la tournure d’une réforme qui la détournait de la Tradition. à une branche de la recherche historique qui a souhaité faire de la rumeur et de raisonnements alambiqués le nerf de la discipline. Ainsi sourira-t-on en apprenant que l’abbé Saunière, le célèbre curé de Rennes-leChâteau, n’a jamais découvert le trésor des Templiers mais que c’était un escroc qui faisait du trafic de messes. Cela peut décevoir les amateurs de sensations fortes mais, en histoire comme en toutes choses, seule compte la vérité.

Soirée théâtrale au profit du CCFD, samedi 24 février (20 h 30), salle des fêtes de Voiteur : « Alors, on fait quoi maintenant ? », par la troupe des baladins de Rahon.

Dans le cadre du théâtre religieux burlesque, la Compagnie de l’Etoile présente son dernier spectacle : « Coeurs brûlants », à l’invitation du doyenné de Champagnole. Dimanche 25 février, salle du Rex, à 15 h.

Formation de sensibilisation à l’écoute, samedi 24 et dimanche 25 février. Renseignements et inscription auprès de Patrick Gaudin, au 06 36 96 96 93.

L’homme donne un nom à tous les animaux, aux oiseaux du ciel, et à toutes les bêtes des champs. Au milieu de ces animaux « il ne trouve aucune aide qui lui corresponde ». C’est le premier tableau de la Bible. Et l’homme Jésus, au début de l’évangile selon saint Marc, n’est même plus dans un jardin mais dans un désert et entouré de bêtes sauvages. Il ne trouvera aucune aide de ce côté et lui aussi pourrait faire là l’expérience de l’isolement le plus complet. Il n’est pourtant pas seul. Satan ne le laisse pas en paix. Il n’est pourtant pas seul, les anges sont là pour le servir. Jésus ressortira du désert avec une conviction : les anges l’emportent sur Satan, Dieu l’emporte sur le mal. Il part alors pour la Galilée proclamer l’évangile de Dieu. Ce sera encore le message du matin de Pâques dans ce même évangile : « Il vous précède en Galilée, là vous le verrez ». Mais pour le rencontrer, il nous faut découvrir où sont « nos ’Galilées’ », ces contrées de nos vies où Dieu veut accomplir sa promesse. Nous avons les quarante jours du carême les découvrir. Bon carême. [P. Jean-Marie Bouhans]

Dieu dit à Noé et à ses fils : « Voici que moi, j’établis mon alliance avec vous, avec votre descendance après vous, et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous : les oiseaux, le bétail, toutes les bêtes de la terre, tout ce qui est sorti de l’arche. Oui, j’établis mon alliance avec vous : aucun être de chair ne sera plus détruit par les eaux du déluge, il n’y aura plus de déluge pour ravager la terre. » Dieu dit encore : « Voici le signe de l’alliance que j’établis entre moi et vous, et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à jamais : je mets mon arc au milieu des nuages, pour qu’il soit le signe de l’alliance entre moi et la terre. Lorsque je rassemblerai les nuages au-dessus de la terre, et que l’arc apparaîtra au milieu des nuages, je me souviendrai de mon alliance qui est entre moi et vous, et tous les êtres vivants : les eaux ne se changeront plus en déluge pour détruire tout être de chair. » [Gn 9, 8-15]

Prendre le temps d’un voyage avec d’autres c’est possible pour un pèlerinage vers des haut Lieux afin de se ressourcer. Robert Godereaux, directeur du service des pèlerinages du diocèse de Saint Claude nous présente les nouvelles destinations pour cette année 2018.

Est-ce un nouveau médicament ? En tout cas cette molécule est pleine de promesses pour soulager et aider de nombreuses personnes pour des pathologies pourtant bien différentes.