6 % de lait bio en Franche-Comté
Notre région produit pourtant 79 millions de litres par an, soit la 4e de France.
La conférence « Vous pensez être incollable sur le bio ? », organisée par l’EnilBio le 1er février au Cinécomté, a rassemblé près de 120 personnes. Mieux comprendre la filière bio localement telle était l’ambition de cet événement labellisé « L’effet Pasteur, Bourgogne-FrancheComté ». Christelle Triboulot d’Interbio Franche-Comté est intervenue sur la filière bio : cette association de producteurs bio franc-comtois a une mission d’appui aux filières et à la conversion. L’intervenante a précisé que « la Franche-Comté est la 4e région productrice de lait bio en France, avec 79 millions de litres en 2017 représentant 5 à 6 % du volume régional. » 75 % du lait bio produit est transformé en Franche-Comté. « Développer l’agriculture biologique, c’est intéressant pas seulement en termes financiers mais aussi pour gagner des fermes, des emplois, des PME et un tissu rural préservé. » Il s’agit donc de maintenir des paysans tout en préservant l’environnement. Les paysans ont « plus à gagner à faire de la qualité que de la quantité. » Le témoignage de Laurent Basset, producteur de lait bio à Montchauvier, va dans ce sens : il a expliqué qu’avec son frère, ils ont fait le pari en 2010 de convertir leur ferme au bio. « Depuis 2003, l’idée du bio nous titillait…/… Passer en bio nous a permis de doubler notre chiffre d’affaires et d’installer un jeune avec nous…/… Même s’il y a plus de travail, nous avons le sentiment d’être sur un marché avec des perspectives. » Jérôme Berthault, directeur de Biocoop à Lons-le-Saunier, conclut en mettant l’accent sur l’importance des « valeurs satellites à l’agriculture bio » qui sont « le prix juste, la solidarité entre toutes les parties, s’approvisionner au plus près et réduire les impacts environnementaux ».
Les 21 élèves venus de Schopfheim (Allemagne) pour un échange scolaire sont repartis vendredi 9 février. Dominique Bonnet les a auparavant reçus en mairie en rappelant que des rencontres régulières ont lieu entre les écoles de musique et les chorales des deux villes jumelées. Un nouveau partenariat devrait aussi naître entre les clubs de handball, pourtant distants de 290 km.