Aurélie Dabudyk et Ivan PerrillatBoiteux prennent leur revanche

Sur un grand parcours raccourci entre Bois d’Amont et Chaux-Neuve, tous deux se disaient fiers et heureux de remporter « la plus belle course de ski de fond de France ! ».

Sous une alternance de neige et de pluie, ils ont été 2 200 à prendre le départ des épreuves de skate de la Transju’ 2018, la 40e du nom ce dimanche 11 février.

Au pied du tremplin de la Côte Feuillée à Chaux-Neuve, après 2 h 19 de course, c’est Ivan Perillat-Boiteux du Grand Bornand qui s’est imposé à l’issue de sa troisième participation. « Je suis super content ! Je ne trouve pas les mots. Je la voulais celle-là ! », déclaraitil à l’arrivée. « Je suis content de l’avoir gagnée. Tout le monde rêve de gagner cette épreuve mythique. La course s’est bien passée. On a eu du super matos et des super skis grâce à un énorme boulot des techniciens. Je suis parti dans la dernière descente et ça a tenu jusqu’à la ligne. C’est énorme ! Je ne réalise pas trop. J’avais fait 3e l’an dernier et là en plus je gagne devant Gégé (Agnellet). C’est super pour le Team Haute Savoie Nordic ».

Juste derrière son co-équipier Gérard Agnellet, leader au classement de la FIS Worldloppet Cup était tout aussi enthousiaste : « C’est une super journée pour tout le monde. On fait un doublé historique. Et en ce qui me concerne j’avais la pression cette semaine car c’est la première fois que je porte ce dossard. Je venais vraiment pour faire un podium sur cette course qui me fait rêver depuis que je suis tout gamin. Et pour une première je finis à la 2e place derrière un ami. Je pense que je fais ma meilleure saison. Je suis motivé et je me fais vraiment plaisir ! Et bravo pour le public qui nous encourage, ça prend les tripes ! ».

Troisième homme du jour, le Norvégien Anders Gloersen se disait très satisfait de son classement. « La course a été assez difficile, mais je suis heureux d’être arrivé dans les premiers ».

Chez les dames, Aurélie Dabudyk a inscrit une troisième victoire à son palmarès devant la Suédoise Maria Grafnings (vainqueur 2017) et la Bois d’Amonière Roxane Lacroix.

Sur le marathon, la victoire est revenue à Hervé Lamy chez les messieurs et à Mathilde Grenard chez les dames.

« La Montée du Risoux a fait de gros écarts dès le départ. Je me suis retrouvée dans un groupe de garçons qui m’a amenée dans de très bonnes conditions. J’aime bien quand ça se passe comme ça avec une arrivée en solo, parce que le sprint ce n’est pas mon truc. Cette victoire a une saveur particulière, parce que l’année dernière ça s’était moins bien passé avec un très mauvais départ. J’avais eu du mal pendant toute la course qui s’était conclue avec une 2e place. Du coup cette année, j’avais une envie de faire bien et d’essayer d’accrocher une 3e cloche », confiait ravie Aurélie Dabudyk à qui il ne manque plus qu’une victoire pour égaler le record détenu de Marie-Pierre Guilbaut. A la 3e place, la Bois d’Amonière Roxane Lacroix confiait qu’elle avait une pression toute particulière de partir depuis son village. « Après c’est mieux allé une fois que la course est partie. On n’a pas eu les mêmes conditions partout. C’était plus ou moins humide à des endroits. Au final j’avais de bons skis. Merci à Charly le technicien du team. Faire un podium sur la Transju c’est vraiment super. Depuis toute petite je la voyais passer devant la maison, alors faire 3e c’est super. C’est ma 3e participation. Maintenant, la cloche me fait rêver ! ».