Voix du Jura

Pierre Duvernay n’est plus

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C’est avec une immense tristesse que la population de Cousance et du canton a appris le décès de Pierre Duvernay. Cet homme très aimé de tous a lutté pendant cinq ans contre la maladie sans jamais s’en plaindre, sachant cacher à l’autre ses souffrance­s. Il a trouvé le repos le 24 janvier, à l’aube de ses 76 ans, au CHU de Bourg-en-Bresse, après une semaine particuliè­rement critique et douloureus­e.

Pointant son nez avec son jumeau le 23 février 1942 à Frontenaud en Saône-et-Loire, Pierre Duvernay fut le septième d’une fratrie de dix (dont deux fois des jumeaux). Son mariage avec Yvette Colombet, de Maynal, fut célébré le 30 avril 1966. Quatre filles ont vu le jour de cette union : Sandrine, Suzelle, Sophie et Sonia. Marie et Noa, les deux petits-enfants, ont eu la chance de connaître ce merveilleu­x papy.

Tout jeune, Pierre Duvernay entre chez Bouchard. Il reste vingt-cinq ans aux Ets Duthion et douze ans à l’usine Morey à Cuiseaux. En 1972, avec son épouse qui l’a toujours accompagné et secondé dans les tâches, il construit sa maison à Cousance. Il a toujours aimé travailler, bricoler, rester actif et ce, jusqu’au bout. Le jardinage était aussi sacré pour lui. Une énième occasion de pouvoir faire plaisir aux autres sous forme de dons de légumes et fruits frais pour les amis, ou plats cuisinés pour la famille.

Très grand travailleu­r, toujours avec le sourire, il a éduqué ses enfants dans l’esprit où « on n’a rien sans rien », sa formule consacrée. Ses filles se souviendro­nt longtemps « des haricots à équeuter, des petits pois à écosser, des stères de bois à empiler mais… on n’a rien sans rien… ». Extrait de l’hommage très émouvant lors de ses funéraille­s civiles à Saint-Amour.

En 2016, ce couple généreux, aimant et aimé, avait célébré ses noces d’or, et, malgré la maladie, il a pu aller à Madère, ultime voyage ensemble. L’absence de Pierre Duvernay laisse son épouse dans un désarroi sans nom, elle qui a passé 52 années sans faille avec lui. Toute une population est triste d’avoir perdu un homme dont la bonté était illimitée.

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