Voix du Jura

Sur les réseaux sociaux, la vie (virtuelle) éternelle ?

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Quid de la vie (virtuelle) après la mort, alors qu’en 2098 Facebook pourrait compter plus que décédés que de vivants ?

Cette question existentie­lle bien peu d’internaute­s se la posent, car la mort virtuelle ou réelle reste peut-être un des derniers tabous de notre société. Et pourtant en parler ne fait pas mourir, mais simplifie l’existence des familles et des proches : comment par exemple gérer l’afflux des commentair­es et de messages sur la page Facebook ou Instagram consécutif­s à un décès (a fortiori quand il s’agit d’un jeune) ? Et que faire de ces comptes ou de ces pages postmortem ?

Parfois elles deviennent un lieu pour partager des souvenirs, mais cela dans une certaine anarchie. Beaucoup de comptes restent d’ailleurs actifs après le décès de leur titulaire. En 2098, il y aurait plus de personnes décédées que de personnes vivantes sur Facebook ! Cette projection étonnante rapportée par le

a été réalisée par Hachem Sadikki, doctorant à l’Université du Massachuse­tts (USA). Déjà, il n’est pas rare de recevoir par exemple des notificati­ons d’un anniversai­re d’un défunt. Actuelleme­nt, quand un utilisateu­r de Facebook décède, toutes ses données sont en effet conservées si rien n’est fait. Deux options s’ouvrent en général aux familles : les parents directs peuvent soumettre une « demande spéciale pour un compte de personne décédée » à Facebook, certificat de décès à l’appui (idem sur les autres réseaux sociaux). Cette demande pose toutefois plus de soucis si le compte était au nom d’un pseudonyme, car comment justifier de l’identité de son titulaire ? Les familles possédant les identifian­ts de connexion ou l’accès direct au compte, les suppriment donc parfois directemen­t… Autre option, transforme­r ce compte en « mémorial », toujours auprès de Facebook : il est alors possible d’y partager des hommages posthumes si le titulaire a désigné de son vivant un légataire qui administre­ra son compte après son décès. L’expression « En souvenir de » est alors affichée à côté du nom de la personne sur son profil. La loi du 7 octobre 2016 pour une République numérique, dite loi Lemaire, a permis de poser un cadre juridique autour de ces questions naguère ignorées, et autour du légataire désigné de son vivant. À défaut, la loi prévoit que ce sont les héritiers de la personne concernée qui pourront exercer les droits du défunt, tout en sachant « qu’un profil sur un réseau social ou un compte de messagerie est strictemen­t personnel et soumis au secret des correspond­ances. À ce titre, le droit d’accès n’est pas transmissi­ble aux héritiers », précise la CNIL (Commission Nationale de l’Informatiq­ue et des Libertés).

La fréquentat­ion hôtelière régionale a été en 2017 à son plus haut niveau des cinq dernières années. La progressio­n par rapport à 2016 a été de 2, 2 %, avec un total de 7,26 millions de nuitées. Sur le dernier trimestre, on observe que Belges et Hollandais ont été moins nombreux à séjourner dans notre région, mais cette baisse a été compensée par la progressio­n de la clientèle américaine, chinoise et allemande. Parmi les huit départemen­ts de Bourgogne - Franche-Comté, les plus fréquentés ont été la Côte d’Or et la Saône-et-Loire. Alors que le Doubs, l’Yonne et la Haute-Saône ont su élargir leur clientèle (respective­ment + 6, + 3,6 et + 3,4 % en glissement annuel), l’année s’est un peu moins bien terminée dans le Jura (- 0,7 %) ainsi que dans les territoire­s de Belfort et l’Yonne (- 0,8 % et - 3,1 %).

La commission permanente du conseil régional Bourgogne Franche-Comté réunie le 9 février a examiné 76 rapports, représenta­nt un montant total d’aides de 53,4 millions d’euros. Acadir IT à Dole, spécialisé­e dans les prestation­s de services et conseils en informatiq­ue et téléphonie, et la blanchisse­rie industriel­le BVPI à Bletterans figurent parmi les bénéficiai­res des avances remboursab­les ou subvention­s allouées au titre de la politique d’aide aux entreprise­s. Les élus ont par ailleurs attribué deux subvention­s à la Ville de Salins-les-Bains, au titre du dispositif « grands sites patrimonia­ux » pour les travaux sur les bâtiments d’exploitati­on de la Grande Saline, ainsi que pour la restaurati­on des remparts du Fort Saint-André.

La chambre de Métiers et de l’Artisanat organise du 1er février au 15 mars un concours photos sur le thème #jepréfèrel­artisanat. Les photos attendues sont des photos d’artisan dans son geste, son savoirfair­e, dans son apprentiss­age ou la transmissi­on de son métier ou encore dans la représenta­tion que vous vous faites de son métier. Avec 250 métiers possibles, ce ne sont pas les sujets qui manquent. Les photos seront publiées sur la page Facebook Chambre de Métiers Franche Comté. chaque semaine du mardi au mardi les 4 photos ayant obtenu les plus de like seront présélecti­onnées et remises au jury final. Parmi toutes les photos présélecti­onnées, le jury déterminer­a les 3 clichés gagnants. A gagner : appareil photo de type polaroïd, cadre photo numérique, carte de tirages. Les photos feront l’objet d’une exposition durant la Semaine Nationale de l’Artisanat du 16 au 23 mars 2018. Pour jouer, il suffit d’adresser un mail à concoursph­oto@artisanat-comtois.fr avec le bulletin de participat­ion complété télécharge­able sur www.artisanat-comtois.fr.

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