■POLIGNY Une nouvelle section au handball-club
Les personnes en situation de handicap peuvent aussi marquer des buts.
Les 15 joueurs du Sport Ensemble (sport adapté) du club de Hand de Poligny ont joué leur premier match lundi 12 février avec l’équipe de loisir. Les deux équipes se sont mélangées pour jouer ce premier match sans scores, mais dynamique et captivant ! 15 minutes supplémentaires ont été accordées où les équipes de loisir et du sport adapté se sont mesurées l’une à l’autre. Cette nouvelle section du handball club n’aurait pu voir le jour sans l’initiative d’une jeune en service civique qui avait comme projet d’intégrer des personnes handicapées dans le programme de hand. En 2017, Lionel Gadoud, responsable, et les coachs Christophe Demangel et Christophe Favre ont proposé 4 séances d’entraînement/découverte du handball. À la rentrée en octobre, 12 personnes en situation de handicap de 20 à 60 ans sont venus constituer une équipe. Désormais, les 15 joueurs sont encadrés par L. Gadoud, C. Favre et L. Levrey en service civique. Ce premier match 2018 est très prometteur pour la suite : la section loisir a demandé de pouvoir rejouer avec le Sport Ensemble, et réciproquement. Comme le souligne Lionel Gadoud : « le but « va être atteint grâce aux 15 minutes supplémentaires, car on a pu vérifier qu’ils sont aptes à rencontrer d’autres équipes, […] on estime qu’ils sont au top et qu’ils peuvent rencontrer l’équipe de Lons ! ».
Plusieurs signes viennent étayer la bonne santé de la maison André-Bonnotte d’après Dominique Bonnet, maire : « des contacts avec deux nouveaux médecins » généralistes (qui s’ajouteraient aux deux déjà en place N.D.L.R.), ainsi qu’avec un 3e remplaçant. « Une psychologue et une podologue, déjà établies en ville souhaitent également faire évoluer leur cabinet » a-t-il poursuivi, tandis que l’ADMR semble également intéressée par une place au sein de la maison. Enfin un, voire deux nouveaux kinésithérapeutes devraient bientôt arriver (l’un en remplacement de Laurent Roquebert, qui partira en retraite le 31 décembre). Bien que le deuxième étage soit vaste (200 m2), y aura-t-il assez de places pour tous ? Cette épineuse question doit sera débattue en janvier, même si cette dynamique constitue une chance extraordinaire pour la capitale du comté « alors que par ailleurs des communes paient des médecins 50 000 € pour s’installer » a souligné Dominique Bonnet.