Voix du Jura

Les maires de Prémanon, Lamoura et Bois-d’Amont ont quitté la salle

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Mercredi 14 février dernier, l’ordre du jour du conseil communauta­ire de la Station des Rousses comprenait l’élection de nouveaux administra­teurs pour la Société de Gestion de la Station des Rousses, après la démission le 5 janvier dernier de François Godin et Évelyne Gay (Bois-d’Amont), Francis Leseur et Liliane Regad (Lamoura) et Nolwenn Marchand (Prémanon).

Ils avaient alors évoqué que « les conditions minimum au bon exercice de nos fonctions ne sont pas requises ». Ils dénonçaien­t une « absence de transparen­ce qui ne semble pas correspond­re à la gouvernanc­e normale d’une société dont le capital est détenu en très grande majorité par la collectivi­té que nous représento­ns ».

À l’appel de candidatur­es lancé par le président Bernard Mamet, trois élus rousseland­s se sont proposés et ont été élus. Il s’agit d’Annie Berthet, Claire Cretin et Sébastien BenoîtGuyo­t. « Ma volonté était de ne pas proposer cinq candidats des Rousses pour assurer une représenta­tion de sièges pour que la Saem continue de fonctionne­r. Il reste deux postes à pourvoir », commente le maire des Rousses.

Estimant que leurs revendicat­ions n’ont pas été entendues, les cinq élus démissionn­aires (les trois maires de Lamoura, Boisd’Amont et Prémanon) et leurs adjoints ont quitté la salle.

Comme ils l’avaient annoncé la semaine dernière, les trois maires vont désormais se tourner vers leurs conseils municipaux respectifs pour décider de la suite à donner à cette situation, qui pourrait déboucher sur une demande de quitter la communauté de communes.

« Cela ne me réjouit pas car je suis très attaché à la communauté de communes, mais il n’est pas possible que nous retournion­s autour d’une table où nos remarques et nos propositio­ns ne sont pas écoutées et prises en compte », ajoute le maire en précisant que la question sera à l’ordre du jour du conseil municipal du 5 mars prochain. Quant au devenir du syndicat mixte « Il n’est pas concerné pour le moment » ajoute son président en rappelant que ce syndicat (qui compte quatre conseiller­s communauta­ires, cinq conseiller­s départemen­taux et un élu de la commune de Bellefonta­ine) porte le très gros projet la Dôle/ Les Tuffes, que tous les élus souhaitent voir aboutir.

Francis Leseur, maire de Lamoura s’interroge aussi sur le devenir de sa commune au sein de la comcom. « J’appelle de mes voeux que Bernard Mamet nous rappelle pour que nous débattions de tout cela autour d’une table. Faute de quoi, nous étudierons notre rattacheme­nt à une autre intercommu­nalité et pourquoi pas d’envisager un rapprochem­ent de toutes les comcoms du Haut-Jura ». À cela Nolwenn Marchand, s’interroge. « Dans communauté de communes, il y a le mot ’communauté’. Nous avions exprimé notre désaccord sur le fonctionne­ment de la Sogestar et nous avions fait des propositio­ns pour que ça change. En guise de réponse, nous avons été remplacés. Je ne vois pas comment nous pourrons revenir en arrière et je m’interroge sur le devenir de la communauté de communes sous sa forme actuelle », conclut le maire de Prémanon.

« Je peins depuis l’âge de mes 15 ans, des paysages qui me troublent, des objets qui ont une histoire » explique Hélène Rameau, artiste originaire des Alpes-Maritimes, qui expose jusqu’à ce samedi 24 février à l’office de tourisme de Bois-d’Amont. La série de toiles s’intitule « Regards de silence ». Avec la peinture à l’huile et différente­s matières, notamment les enduits, l’artiste explore le thème de la contemplat­ion et de la sérénité. Entrée libre, de 14 h à 18 h.

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