Le maire interviewé par les élèves
Les élèves de CM1/CM2 de l’école Saint-Jospeh ont rencontré Marie-Claude Piquemal Doumeng vendredi 3 juin. Ces journalistes en herbe ont interviewé le maire dans le cadre d’un projet de journal éco-citoyen.
INSTALLÉS DANS la salle du conseil municipal, les élèves de CM1/CM2 de l’école Saint-Jospeh de Villefranche-de-Lauragais, accompagnés par leur institutrice Jennifer Lebasque, ont pu poser leurs questions à la première élue. Voici quelques extraits de leur entretien.
Quelles sont vos motivations pour vous engager dans la politique et dans la vie de vos concitoyens ? J’ai eu une vie associative intéressante et pendant longtemps j’ai été la présidente des parents d’élèves… Quand Pierre Izard, le maire, m’a demandé de rentrer au conseil municipal, j’ai dit oui. En 2001, Pierre Izard est devenu président du conseil général et ne pouvant cumuler deux mandats exécutifs, il m’a demandé de me présenter. En 2001, j’ai donc été élue maire. Y a-t-il des projets de voies cyclables ? Nous trouvons les déplacements à vélo difficiles. Vous avez raison. Nous avons demandé à un bureau d’étude de nous donner quelques scénarios pour améliorer la circulation à Villefranche. Mais c’est compliqué… Si on fait des trottoirs trop larges, les voitures ne peuvent pas se garer et tout le monde veut se garer devant sa porte, même s’il y a des grands parkings gratuits dans la ville… Nous voulons que la rue soit partagée ! On est en train de réfléchir à ce qu’on pourrait mettre en place mais ça ne va pas se faire tout de suite…
Avez-vous pensé aux aires de co-voiturage ? Beaucoup de personnes utilisent les parkings gratuits. Faire une aire nous coûterait très cher donc nous avons demandé à la société d’autoroute. Comme les automobilistes payent le péage, ce serait intéressant qu’elle participe.
Y a-t-il des projets de parc éolien ou solaire ? Non, mais pourquoi pas. Pour le solaire, il y a un champ que l’on peut voir sur l’autoroute en allant vers Pamiers. C’est utile mais ce n’est pas beau et c’est dommage de gâcher un champ…
On pourrait en mettre sur le toit de l’ancien Super U... La commune en est propriétaire et compte en faire un pôle socioéducatif. Mais il va falloir enlever l’amiante avant de faire des travaux. Les panneaux solaires, sur un toit, ça passe mieux. C’est une réflexion que nous avons. C’est une énergie peu chère, propre et durable. La population est-elle assez sensibilisée sur le ramassage et le tri des déchets ? Nous savons que les habitants de la communauté de communes Cap Lauragais trient de plus en plus. Tout doucement, ça se met en place. Chaque année, il y a une bonne évolution…
Que pensez-vous d’un compost dans le jardin public ? La communauté de communes va acheter des bacs de compost que les habitants pourront acheter à prix réduit…
Que pensez-vous de l’installation de serres, de ruches et de jardins partagés dans la commune ? On y avait pensé mais pour faire ça, il faut installer un assainissement, de l’électricité… C’est bien mais ça coûte cher.
Pouvez-vous limiter l’utilisation des pesticides dans l’agriculture traditionnelle, beaucoup utilisés dans le Lauragais ? Les agriculteurs font des efforts même si ce n’est pas encore parfait. Concernant la commune, une loi est passée mais nous avions anticipé et nous n’utilisons plus de pesticides.