Voix du Midi (Lauragais)

Les échos du conseil municipal

Le vendredi 17 juin, les élus revélois se sont réunis dans la salle du conseil municipal de la mairie. Au menu : l’agrandisse­ment de Nutrition et Santé, l’installati­on d’un mât de 40 mètres ou le protocole participat­ion citoyenne.

- Florian Moutafian fmoutafian@voixdumidi­lauragais.fr

VINGT-QUATRE points étaient à l’ordre du jour de ce conseil municipal. Parmi eux, on notait la vente de deux terrains à la société Nutrition et Santé dans la zone d’activités de la Pomme.

L’entreprise revéloise Nutrition et Santé s’agrandit

« Monsieur Didier Suberbiell­e, agissant en la qualité de président de la société anonyme Nutrition et Santé, a sollicité la commune pour la réservatio­n de deux parcelles cadastrées… a expliqué le premier adjoint au maire Étienne Thibault. En effet, la société envisage de développer son activité sur le site et souhaite pouvoir y implanter de nouveaux locaux. Ces terrains représente­nt une superficie totale de 6 077 m2. » Le prix de vente de ces terrains est de 42 539 euros (HT). Cette décision a été sans surprise votée à l’unanimité, sans que le maire Alain Chatillon et Christian Vienot ne prennent part au vote.

Un mât de 40 mètres dans la ZA de la Pomme

Wind-it, start-up française créée en 2014, offre des solutions d’alimentati­on électrique pour les sites hors réseau ou connectés à un réseau non fiable. Elle met au point des pylônes de télécommun­ication à production énergétiqu­e par l’intégratio­n d’éoliennes. « Afin de tester ce procédé technique et effectuer des mesures à moyen et long termes, la société Wind-it a sollicité la commune pour implanter un mât expériment­al dans la zone d’activités de la Pomme, avenue Marie-Curie, a indiqué Étienne Thibault. Cet emplacemen­t relève du domaine public communal pour environ 600 m2. Pour mettre en oeuvre ce projet, la société a déposé une demande de permis de construire précaire afin d’implanter un mât de 40 mètres, intégrant deux éoliennes à axe vertical et une plateforme de panneaux photovolta­ïques. » Le projet de convention d’occupation temporaire du domaine public a été établi par l’entreprise pour une durée de 15 ans. « Nous étions en concurrenc­e avec deux autres sites dont Nantes, nous avons eu la chance de l’emporter, s’est réjoui l’adjoint au maire. Ils vont s’établir au forum d’entreprise­s et créer trois postes d’ingénieurs au départ, pour 15 emplois sur trois ans. » L’élu précisait qu’il n’y avait pas d’émetteur radio dans ce mât et demandait ensuite l’avis du conseil municipal. « Je ne vote pas contre mais je m’abstiens », a aussitôt fait savoir Sylvie Balestan sans donner la raison de son choix. Et si JeanLouis Clauzel s’inquiétait de voir s’installer un mât de 40 mètres au sein de la commune, Étienne Thibault l’a aussitôt rassuré sur ce point : « On est dans la zone industriel­le et pas en ville. » L’élu d’opposition a voté en faveur de cette délibérati­on.

Un protocole de sécurité « participat­ion citoyenne »

Le protocole « participat­ion citoyenne », initié par la préfecture de la Haute-Garonne, était ensuite à l’ordre du jour. Ce dispositif a pour but de développer un réseau de solidarité où certains acteurs locaux et la population locale doivent intervenir en matière de sécurité. Il emprunte la forme d’un réseau de voisinage et doit permettre d’alerter la police municipale ou la gendarmeri­e. « Il s’agit de rassurer la population, de développer un réseau civique, de constituer une chaîne d’alerte afin d’améliorer la réactivité des forces de sécurité face aux cambriolag­es… » a expliqué Étienne Thibault. Une nouvelle fois, Sylvie Bales- tan s’abstenait de voter, mais le maire de la commune Alain Chatillon lui demandait cette fois-ci de s’en expliquer. « Je pense qu’à l’origine, c’est le devoir des gens de signaler s’il se passe quelque chose ou si quelqu’un est en danger. Signer une convention… Moi j’ai peur que ça aille trop loin… » a-t-elle précisé. Une explicatio­n qui n’a pas convaincu Alain Chatillon : « Je rappelle que ce sont le préfet et le procureur qui le demandent pour des raisons de sécurité et pas le maire de Revel. Je vous rappelle que nous sommes en vigilance. Vous vous abstenez mais c’est contraire à ce que je vois au Sénat et à l’Assemblée nationale. Quand ça concerne la sécurité, les gens votent tous positiveme­nt… » Les deux élus sont restés en désaccord sur ce sujet qui a été voté à l’unanimité moins deux abstention­s.

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