Le Festival d’été a comblé petits et grands !
De nombreux spectacles ont été présentés place Raymond d’Alfaro. Une programmation éclectique, allant des ballets folkloriques aux concerts, en passant par des pièces de théâtre et pour lesquels le public a toujours répondu présent.
À L’HEURE où beaucoup cherchent les arènes des Pokémon comme le Graal ultime, un groupe d’initiés de plus en plus large a trouvé le sien en la Place Raymond d’Alfaro à AvignonetLauragais… Dès le début de l’été, elle est en effet illuminée par les éclats de rire, les exclamations de surprise et les tonnerres d’applaudissements puisque c’est sur cette place que le Festival d’été prend ses quartiers. Grâce au Syndicat d’initiative et à sa solide équipe de bénévoles, cette année encore, cinq spectacles se sont succédé dans ce cadre enchanteur en faisant passer les nombreux spectateurs par toute une palette d’émotions. Le secret de cette réussite ? Une programmation éclectique, une énergie farouche, une solidarité évidente et la mise en commun de compétences des bénévoles qui apportent chacun leur pierre pour combler le public.
Des ballets appréciés
Cette année, les prestations des ballets folkloriques du Khirghizstan, le 28 juillet, et de la Colombie, le 8 août, ont été particulièrement remarquées. Quatre cents spectateurs au total ont ainsi apprécié ces deux folklores fort différents mais forts de la même joie de vivre et de rythmes entraînants. Les Colombiens de Las Americas ont ainsi clôturé le festival dans un déferlement de costumes chatoyants et de danses chaloupées. Habiles, les artistes ont enchaîné les prouesses à une vitesse laissant à peine aux spectateurs le temps de reprendre leur souffle. La place d’Alfaro a ainsi pris des airs de Bogotá au rythme des marim- bas et des congas. La fête a été ponctuée d’acrobaties, de facéties et des sourires généreux de la troupe colombienne. « On a voyagé pendant deux heures » , déclarait une spectatrice à la sortie. Et les organisateurs pensent déjà à l’an prochain puisque ces ballets sont une marque de fabrique du Festival d’été : en 30 ans, pas moins de 70 nations ont été reçues par le Syndicat d’Initiative.
Deux concerts de qualité
En ouverture, le 7 juillet, la place du village a accueilli l’artiste Gabriel Saglio et son groupe les Vieilles Pies dont les chansons rappellent la meilleure tradition du bal populaire mâtinées de rythmes tantôt africains tantôt bretons. Antoine Garrido lui est venu livrer une évocation très personnelle de la passion cathare le 4 août. Qui aurait cru que les guitares électriques se marieraient si bien avec la vielle ? Qui aurait pensé que l’épopée cathare puisse être relatée avec autant de réalisme sur des compositions aux accents rock ? Antoine Garrido en a fait l’éclatante démonstration. Avec ses musiciens, il a ainsi construit ainsi une passerelle entre le Moyen Âge et le présent dans ce village d’Avignonet où s’est déroulé l’un des massacres des Inquisiteurs au XIIIe siècle. Le public ne s’y est pas trompé et a acclamé les artistes debout.
Théâtre et marchés
Enfin, que serait le Festival d’été sans la prestation de la troupe maison, les Comédiens d’Avignonet ? Cette année encore, la nouvelle pièce de leur auteur fétiche, Jean-François Pagès, a récolté des rires à foi- son, témoignage de leur savoirfaire d’artisans de l’humour. Une soirée complétée par la prestation de la chorale du Vert Automne dont les chanteurs répètent avec ferveur tout au long de l’année. Et puis, parce qu’il faut bien des respirations au cours de l’été, les quatre marchés de nuit ont accueilli de très nombreux visiteurs venus proiter de la douceur des soirées lauragaises.