Comment s’est déroulée la rentrée ?
Le jeudi 15 septembre, les élus se sont rassemblés pour un deuxième conseil municipal en une semaine. Ils y ont notamment abordé la rentrée des classes.
C’EST HÉLÈNE Rouch, élue d’opposition du groupe de la gauche rassemblée, qui débutait ce conseil municipal du jeudi 15 septembre avec une question qu’elle taxait de « rituelle » au sein de l’assemblée communale en ce mois de septembre : celle du bilan de la rentrée scolaire. Pour lui répondre, c’est l’adjointe au maire Béatrix de Veyrinas qui prenait la parole : « Cette année, nous avons 1177 enfants soit 29 enfants de moins que l’an dernier… Au mois de juin, nous avions une ouverture de classe prévue aux Fontanelles, or on s’est rendu compte que c’était à Damase Auba que nous en avions besoin. » Une ouverture qui a eu lieu dans la salle informatique. Pour remédier à cette perte, celle-ci a été remplacée par un chariot informatique. Concernant les travaux à l’école Damase Auba, le hall été insonorisé. Quant à l’école des Fontanelles, un nouveau préau y a fait son apparition. « On a fait tous les travaux normaux pendant les vacances : coups de peintures et nettoyage. Les CM1-CM2 ont reçu sept vidéoprojecteurs… L’an prochain on va essayer d’équiper les CE1-CE2 selon le budget », ajoutait l’élue précisant qu’il n’y avait pas eu d’emplois supplémentaires cette année.
« Il tombe une nouvelle directive tous les mois »
Au menu des problèmes, Béatrix de Veyrinas soulignait les difficultés d’organisation autour du Vigipirate renforcé. L’occasion pour Arnaud Lafon de commenter les demandes de la préfecture en matière de sécurité : « Il tombe à peu près une nouvelle directive tous les mois concernant les mesures de sécurité à prendre, déplorait le maire de la commune. Je peux constater qu’il s’agit plus d’une couverture préventive des représentants de l’État dans le département puisqu’on si on tenait compte de l’ensemble des mesures préconisées, elles seraient quasi inapplicables… Il faut faire preuve de pas mal de discernements, de dialogues avec les usagers et les affectataires des groupes scolaires que sont l’Édu-
cation nationale et essayer de construire ensemble les mesures les plus appropriées sans tomber dans cette espèce de psychose sécuritaire qui nous est assénée sous forme de directives… Pour faire simple, si on écoutait toutes les mesures préfectorales, nous n’organiserions plus rien sur le territoire communal… »