Itin’errances sur les terres Volques Tectosages
Dimanche 25 septembre, Itin’errances a repris son bâton pour faire découvrir aux curieux de nombreux trésors chargés d’histoire…
Des vestiges surprenants se situent en effet sur les hauteurs de Vieille-Toulouse laissés par des Volques Tectosages. Ce peuple celte originaire de Gaule s’est installé sur les hauteurs de la vallée de la Garonne au IIIe siècle av.J.-C. Après un repas champêtre pris sur la place du village, plus de 160 participants ont ainsi déambulé au cours d’une randonnée, découvrant dans le désordre des surprises, sur les chemins et sentiers au sein d’une nature merveilleuse.
Une création originale
Le dernier des Volques Tectosages, une création solo originale de Pascal Delhay, conçue pour ce lieu exceptionnel et pour Itin’errances a été présentée. « Voici la Danse de celui qui va disparaître pour ne jamais reparaître, le dernier des Volques Tec- tosages, » lançait l’artiste. Et la magie a opéré : l’espace sublime des Tectosages habité par la danse ardente de Pascal et le récit envoûtant de Philippe a envoûté le public qui s’est laissé prendre avec un plaisir manifeste ! Par ailleurs, au cours de cette randonnée les promeneurs ont frôlé la vieille civilisation des « loups en quête de leur tanière » comme le disait Philippe, le conteur. Celui-ci a pointé quelques objets utilitaires ou des lieux d’apparence banale, mais qui contiennent des récits, des légendes et toutes sortes d’histoires étonnantes ! Un miroir à un carrefour, et voilà Philippe parti dans un de ses délires fleuris ! Un petit coin de bois, et un conte nous revient de notre enfance par sa parole… Philippe sait bien comment nous surprendre, et nous suspendre à ses mots !
Chansons basques
De leur côté, les Basques Miren Aranburu et Jean Louis Hargous, ont égrené leurs mélodies sous le magniique pin parasol de la maison des associations ; ils ont enchanté l’auditoire avec leur musique douce et rocailleuse, puissante et tendre, à l’image de leur région. Miren Aranburu n’est pas une voix nouvelle dans le panorama de la chanson au pays basque. Elle a sorti son premier disque d’auteur en 1977, avec des textes de la nouvelle chanson basque de l’époque. Dans les années 80, elle s’est rapprochée du monde du jazz grâce au compositeur et saxophoniste JeanLouis Hargous.
Jazz et chanson française
De leur côté, Thierry Gonzalès et Stéphanie Astre du Bergin’ Duo ont proposé un répertoire que l’on écoute autant pour la musique que pour les paroles, et qui est le point de départ de diverses déclinaisons personnelles du duo. Grâce à des arrangements personnels, une interprétation singulière et un répertoire inement choisi, Bergin’ Duo a fait voyager le public à travers les chanteurs français Aznavour, Nougaro, les comédies musicales… Un homme et une femme, deux êtres qui cherchent le contact dans le présent… Marina Carranza et Gustavo Gomez, danseurschorégraphes ont eux présenté leur création mêlant souvenirs d’enfance et rencontre insolite au milieu de la nature. Enin, sous les arbres de la place du village, Mercedes et Paul Pace ont eu le pouvoir de faire croire que l’on a tous été Sud-Américains un jour ! Merveilleusement interprété, leur spectacle intitulé Cantar va droit au coeur et… aux pieds. Sur la route musicale qui relie les Andes à Buenos Aires, ils ont parlé d’histoires de métissages toujours possibles. Avec émotion et simplicité, le duo crée le lien entre la sensualité du tango, la force du chant des Indiens, le balancé de la Chacarera ou de la Milonga, la légèreté du bailecito et de la zamba, pour donner « son » à cet intermède musical mêlé de poésie.