Dépister pour mieux soigner
Comme chaque année, le mois d’octobre sera rose… Plusieurs associations se mobilisent pour sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein. Défilé, tables rondes et stands d’informations sont prévus.
PARFOIS DES CHIFFRES parlent mieux qu’un grand discours. Et ceux du Docteur Antoine Khreiche sont éclairants pour comprendre à quel point le dépistage du cancer du sein a son importance. 90 % par exemple. C’est le pourcentage de femmes qui guérissent après qu’on leur ait détecté un cancer du sein à un stade précoce. 20 minutes. C’est le temps qu’il faut pour faire une mammographie et ainsi repérer toutes les petites tumeurs (3 à 4 mm) que l’on ne trouverait que plusieurs mois, voire plusieurs années plus tard par palpation lorsqu’elles atteignent déjà 1 cm. Ou encore 0 euro. C’est ce que coûte un dépistage organisé, aux femmes qui veulent en bénéicier. Si avec cela vous n’êtes pas convaincu que le dépistage du cancer du sein est essentiel, peut-être le serez vous d’ici la fin du mois d’octobre, que l’AVA. et l’Adoc 11 veulent « rose ». Ces deux associations se mobilisent pour sensibiliser autour du dépistage du cancer du sein. Les femmes de 50 à 74 ans sont tout particulièrement concernées, puisque 54 % des cas de cancers du sein se déclarent dans cette catégorie d’âge. C’est d’ailleurs à elles que l’Adoc 11 envoie chaque année un courrier les invitant à aller faire une mammographie (entièrement gratuite et sans avance de frais). En 2016, près de 18 000 lettres ont été envoyées. 57 % des femmes qui les ont reçues sont allées se faire dépister. 51 cas de cancers ont été détectés et pourront donc très certainement être soignés. Pour qu’il y en ait encore plus l’année prochaine, l’Adoc et l’AVA. tiendront donc des stands d’informations et l’AVA. organisera notamment une soirée de gala, avec un déilé de mode façon 1 900. Une soirée préparée avec l’école de danse Elan de Castelnaudary et Kelly Tonic de Labastide d’Anjou, « pour mon-
trer que même avec la maladie les femmes peuvent être belles », explique une membre de l’association.