Pour devenir top model Elite, cette Lauragaise défilera à Paris
Pauline Riou, 16 ans, a été sélectionnée pour participer au concours national du casting Elite Model Look qui se déroulera à Paris le 16 octobre. Rencontre.
CE 17 SEPTEMBRE, il y en avait plusieurs des Pauline. Alors quand elle a entendu son prénom dans la bouche d’une des membres du jury du casting de mode, elle n’a pas compris tout de suite. Avant de réaliser que le numéro de candidat qui avait été énoncé, le 238, était bien le sien. Et qu’elle allait s’envoler pour Paris. Pauline Riou, 16 ans, lycéenne en 1ère S à Saint-Orens, raconte cela calmement, avec un grand sourire. Le 17 septembre, elle était donc à l’espace Vanel, à Toulouse, venue, comme 400 autres illes et garçons du Sudouest, tenter sa chance pour le casting organisé par l’agence Elite Model Look. Et elle fait partie des 13 inalistes ( neuf filles et quatre garçons) qui iront concourir pour devenir mannequin professionnel le dimanche 16 octobre dans la capitale. «À Toulouse, on a d’abord déilé huit par huit, puis un par un. J’y suis allée détendue, sans trop me prendre au sérieux. Il y avait tellement de monde, je me suis dit ‘‘c’est impossible de gagner alors prend le comme une expérience’’ », se souvientelle. Finalement, elle passe la première étape. « On était encore une centaine pour le deuxième tour. On a fait des photos de proil et de face avec un drap blanc. »
Danse classique, flûte et photographie
Et Pauline est plutôt à l’aise avec l’objectif, qu’elle connaît bien… car c’est souvent elle qui le tient ! « J’adore la photographie, j’en prends beaucoup dans la nature que je mets sur Instagram ou bien je demande à mes amis d’être mes modèles. » Pauline n’est donc pas le style à passer sa journée à contempler ses jolis yeux bleus et sa silhouette élancée ( 1,78 m) dans le miroir. En plus de la photo, elle fait de la musculation, de la course, de la flûte traversière, joue parfois au tennis, qu’elle a récemment délaissé pour se remettre à la danse classique. Et bûche sérieusement son bac de français. D’ailleurs, elle parle peu de son rêve de mannequinat à ses amis du lycée, « par peur de les perdre ». L’envie d’être top model lui est venue quand elle avait une dizaine d’années. « J’habitais à côté de Paris et j’avais rencontré dans ma ville un mannequin d’Elite Model Look. Elle m’avait tout expliqué… »
« Ma petite soeur, c’est mon grigri »
Costa Rica, Finlande, Australie, États-Unis… Pauline veut faire ce métier pour voyager, plus que pour porter des marques prestigieuses. Elle dit suivre sur Instagram Joséphine Le Tutour, gagnante du concours Elite Model Look en 2011, Estelle Chen, ou encore Pauline Hoarau qui a remporté Elite Model Look Réunion en 2011 et participé au très sélect déilé américain Victoria’s Secret en novembre 2015. « Mais je ne cherche pas à les imiter, l’important c’est de rester soi-même et d’être natu- relle » , assure Pauline. D’ailleurs, elle ne se prive pas de chocolat, son péché mignon, même si elle dit faire attention. Pour garder les pieds sur terre et la tête dans les étoiles, elle peut aussi compter sur l’aide de sa famille, ses parents, son frère de huit ans et sa petite soeur de 13 ans, qui la soutiennent dans son projet. « Ma petite soeur, c’est un peu mon grigri, mon porte- bonheur. Quand j’ai appris que j’étais parmi les inalistes, elle était plus contente que moi ! » Pauline espère bien qu’elle sera à ses côtés le 16 octobre prochain pour le déilé parisien.