Le groupe coopératif Arterris lance sa web série
La coopérative agricole Arterris a lancé une web-série pour mieux faire connaître ses produits et ses métiers. Dans le premier épisode, c’est le cassoulet qui est à l’honneur dans le village de Peyrens.
C’EST LE VENDREDI 21 octobre que le groupe coopératif agricole Arterris a sorti le premier épisode de sa web-série La Grande Aventure. Une campagne de communication pour notamment faire connaître les produits et les métiers du groupe Arterris, à destination du grand public et plus précisément de la jeunesse comme l’explique Bénédicte Rolland, directrice de la communication d’Arterris : « Le groupe Arterris a une grande notoriété auprès des agriculteurs mais pas auprès du public… Au niveau des RH, dans les cinq prochaines années, 250 collaborateurs vont partir à la retraite et on a un vrai problème pour recruter. Les jeunes ne nous connaissent pas. » Voilà qui explique le choix de l’Internet et des réseaux sociaux pour toucher un public plus jeune et leur faire découvrir les produits, les agriculteurs et les métiers de la coopérative. Pour ce faire, Arterris a ilmé le road-trip de trois personnes qui ne sont absolument pas du monde agricole. En juillet dernier, les trois compères, Franck, Caroline et Véronique, se sont mis au volant d’un Combi Volswagen et ont parcouru les routes du Sud de la France, de Montpellier jusqu’à Montauban.
Avec la grande confrérie du cassoulet…
Sur leur chemin, ils ont fait deux arrêts dans le Lauragais audois. Le premier d’entre eux est déjà visible sur le Facebook d’Arterris puisqu’il s’agit du premier épisode de La Grande Aventure qui est sorti le 21 octobre. Les trois « aventuriers », comme on les appelle, se sont arrêtés à Peyrens, à l’Auberge de la Calèche, sur les conseils de la fameuse Confrérie du Cassoulet qui les a accueillis sur place. « Ils ont été extraordinaires, commente Bénédicte Rolland à propos des membres de la confrérie. Ils nous ont chanté la chanson de la confrérie et nous nous sommes laissés guider. » Bien entendu, les trois voyageurs sont allés déguster un bon cassoulet préparé par le chef Philippe Solovieff. L’occasion d’en savoir un peu plus sur ce plat typiquement chaurien.
De la tomate dans le cassoulet ? Jamais !
« Mais il y a de la tomate dans le cassoulet ? » C’est la question qu’a osé poser Caroline lors de la dégustation. Interrogation aussitôt suivie de siflets, de moqueries et même d’un replay. Vous l’aurez deviné : ces vidéos se veulent avant tout divertissantes. « On a voulu faire quelque chose de pas trop institutionnel, quelque chose qui a du tempérament » , explique la directrice de la communication d’Arterris. Et cette question de la tomate dans le cassoulet ? « Ça nous a fait beaucoup rire, se souvientelle. C’est ça qu’on a recherché : des personnes qui ne sont pas agriculteurs car ils sont peut-être plus enthousiastes… On leur a demandé ça : posez des questions ! Soyez curieux ! »
Près de 19 000 vues en quatre jours
Le premier épisode a-t-il connu le succès ? Aucun doute selon Bénédicte Rolland puisqu’il atteignait 19 000 vues sur le Facebook d’Arterris, quatre jours après sa sortie. « Nous sommes
très contents. Nous sommes sortis de notre zone de confort car nous ne sommes pas très entendus sur le web. On espère que ça ne va pas s’arrêter là. » Franck, Caroline et Véronique seront de retour dans quelques épisodes (le cinq ou le six, on l’ignore encore) dans le Lauragais. Cette fois-ci, ils seront à Mas-Saintes-Puelles avec Stéphane Tournié de la Brasserie de l’Opéra (à Toulouse). Le chef étoilé cuisinera un « burger Arterris » avec des produits régionaux. Bien sûr, le Combi a dépassé les frontières lauragaises en se rendant à Sète, en Camargue, autour de Toulouse ou dans le Tarn. Ces courtes vidéos sont publiées au rythme de deux par semaine depuis le 24 octobre jusqu’à la in novembre sur la page Facebook Arterris. Dix sont prévues au total.