Intercommunalité : D. Ruffat se rallie à la position de P. Izard
Le maire de Sainte-Foy-d’Aigrefeuille, Daniel Ruffat, se rallie à la position de Pierre Izard, au sujet de la fusion des intercommunalités.
LE MAIRE de Sainte-Foy d’Aigrefeuille et délégué de Coeur Lauragais, Daniel Ruffat, persiste et signe sur le dossier de la fusion des intercommunalités. Suite aux différentes positions afichées ces dernières semaines par les présidents de Colaursud, Cap Lauragais et Coeur Lauragais, l’ancien conseiller départemental du canton de Lanta apporte son soutien à Pierre Izard dans un communiqué : « Il n’est pas bon d’entretenir une polémique entre nous, les élus, sur la fusion des intercommunalités. Par contre, une mise au point s’impose, dans le respect des positions des uns et des autres sur ce dossier. En schématisant, on peut dire qu’elles sont à ce jour incarnées par chacun des trois présidents en place. Nous vivons une crise de la démocratie sans précédent. Contre une majorité d’élus qui se sont prononcés contre le projet de fusion, le préfet s’apprête, nous dit-on, à prendre l’arrêté la mettant en place… Face à ce diktat annoncé, trois attitudes sont donc possibles et les présidents les ont fait connaître. La première, c’est un ralliement pur et simple au représentant de l’État en expliquant que tout est bien, que le projet est bon et la démocratie respectée… La deuxième est de dire que l’on est pas pour la fusion mais qu’elle est décidée et qu’on n’y peut rien donc qu’il faut collaborer et se préparer. La troisième qui est celle que je partage, c’est de dire qu’il faut résister, faire bloc et mettre le préfet face à une impossible décision. Le rapport de force, véritable ciment de la démocratie, nous est favorable. Refusons la complaisance et la soumission pour défendre l’intérêt général. Cautionner par avance la décision du préfet, c’est lui donner un blanc-seing et l’encourager ! Soyons sérieux et méthodiques, comme l’a dit Pierre Izard. » Par ailleurs, Daniel Ruffat dénonce « le chantage au personnel » qui alimente les débats sur le projet de fusion : « Dans cette affaire, ce n’est pas la fusion ou le chaos. S’il n’y a pas de fusion ou si elle est différée, les trois intercommunalités continueront de fonctionner et la paye de leurs agents respectifs sera assurée. Si la fusion est prononcée, un président, ordonnateur, sera élu, un comptable public sera désigné et ils pourront le même jour procéder au paiement des salaires. À aucun moment, il ne peut y avoir un vide juridique. »