Voix du Midi (Lauragais)

Le Sdehg s’attaque aux gaspillage­s d’énergie

Le syndicat départemen­tal d’électricit­é de la Haute-Garonne (Sdehg) a organisé une rencontre avec les élus de 32 communes du Lauragais, lundi 14 novembre à Caraman.

- P.H.

PRÉSIDÉ PAR Pierre Izard, le Sdehg organise en cette in d’année des rencontres aux quatre coins du départemen­t, pour faire le point avec les élus des travaux menés dans chaque commune, mais aussi pour informer ces derniers des dispositif­s mis en place par le syndicat, en matière de recherche d’économies d’énergie. Ainsi, lundi 14 novembre, les délégués de 32 communes appartenan­t en grande majorité aux anciens cantons de Revel, Caraman et Lanta ont été réunis dans les locaux de Coeur Lauragais à Caraman, en présence du directeur du Sdehg Patrick Caseilles et d’une partie de son équipe. Les élus ont tout d’abord été informés des dispositif­s mis en place par le Sdehg en 2016 pour per- mettre aux communes d’effectuer des économies d’énergie. Le Sdehg propose notamment, sur demande des communes, d’effectuer un diagnostic gratuit pour identiier les points posant problème sur leur parc d’éclairage électrique et réléchir à un programme de rénovation à mettre en place pour rendre certaines installati­ons moins énergivore­s. « Grâce à certaines actions, il est possible de réaliser jusqu’à 50 % d’économie d’énergie, parfois même au-delà » , précisait Patrick Caseilles, avant d’indiquer que Lanta et Aurin, seulement, avaient pour le moment effectué une demande de diagnostic parmi les 32 communes concernées par cette commission. L’autre campagne mise en place par le Sdehg, c’est la réalisatio­n de diagnostic­s énergétiqu­es sur les bâtiments publics. « Là aussi, nous faisons ces diagnostic­s à la demande des communes ain de leur proposer ensuite des solutions pour faire des économies d’énergie puis les accompagne­r dans la mise en pratique de celles-ci. Car faire un diagnostic, c’est une chose. Mais le but, c’est d’agir une fois le diagnostic connu, avec la possibilit­é de planiier les travaux » , notait Patrick Caseilles. Contrairem­ent au diagnostic sur l’éclairage public, ce service est payant pour les communes avec un coût maximum annoncé de 200 euros pour un bâtiment. « Dans le contexte actuel de baisse des dotations de l’État, il faut vraiment que les communes recherchen­t ces économies car on s’aperçoit que l’on a souvent des bâtiments qui ne sont pas équipés de façon adéquate. On a la chance d’avoir des gens à l’écoute au Sdehg et un président qui met le nez dans les dossiers et souhaite que le syndicat soit au plus près des communes et des administré­s. Ne nous en privons pas ! » , soulignait Marc Mengaud, maire de Lanta et président de la commission territoria­le de Lanta. Enin, cette réunion a permis aux élus de faire le point sur l’avancée de différents chantiers d’électriica­tion concernant leur commune, grâce à la présence dans la salle des représenta­nts des différente­s entreprise­s missionnée­s par le Sdehg pour ces travaux.

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Les élus et l’équipe du Sdehg lors de la réunion de Lanta.

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