Voix du Midi (Lauragais)

Il veut en finir avec une bouteille de gaz

Un homme a été interpellé lundi 9 janvier dans la commune de Ramonville-SaintAgne. Ce dernier menaçait de mettre fin à ses jours avec une bouteille de gaz, après une dispute conjugale.

- P.H.

Un important dispositif de gendarmes et de pompiers a été déployé lundi 9 janvier, en début soirée, dans un quartier de la commune de Ramonville­Saint-Agne, après les menaces adressées par un habitant de la commune. Retranché à l’intérieur d’une maison individuel­le, l’individu annonçait vouloir mettre fin à ses jours en faisant usage pour cela d’une bouteille de gaz. Prise de panique, c’est sa concubine, occupante des lieux et avec laquelle il venait de se disputer, qui a donné l’alerte.

Le quartier bouclé par les forces de l’ordre

Au total, ce sont pas moins d’une douzaine de gendarmes et autant de pompiers qui se sont rapidement portés sur les lieux. On pouvait noter en particulie­r la présence du commandant de la compagnie de gendarmeri­e de Villefranc­hede-Lauragais et du commandant de la communauté de brigades de Castanet-Tolosan. Deux négociateu­rs ont égale- ment été dépêchés sur place comme le veut la procédure mise en place dans ce genre d’affaire sensible. Christophe Lubac, maire de Ramonville-Saint-Agne, et Serban Iclanzan, conseiller départemen­tal du canton de Toulouse - Ramonville-Saint- Agne, se sont également déplacés sur les lieux. « Rapidement la zone environnan­t le domicile, dans un périmètre d’à peu près 200 mètres en amont en aval de l’habitation, a été sécurisée. La rue a été interdite à la circulatio­n et les voisins ont été invités à rester chez eux » , précisent les gendarmes de la compagnie de gendarmeri­e de Villefranc­hede-Lauragais.

Arrêté par le Psig à l’extérieur du domicile

Alors que les gendarmes avaient bouclé le quartier et encerclaie­nt l’habitation afin de pouvoir prendre contact avec l’homme en toute sécurité, ce dernier a été aperçu à l’extérieur du domicile. C’est à ce moment-là que les militaires du Peloton de surveillan­ce et d’interventi­on de la gendarmeri­e ( Psig) d’Escalquens ont pu l’intercepte­r, sans que celui-ci n’oppose de résistance.

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