Un projet de maison médicale dans les tuyaux
Un médecin et plusieurs professionnels de santé pourraient s’installer ensemble dans une maison médicale à Saint-Félix-Lauragais, d’ici la fin de l’année. C’est en tout cas le voeu du maire de la commune, André Rey.
LES SAINT-FÉLICIENS pourraient bientôt voir le retour d’un médecin généraliste dans la commune. Six ans après le départ à la retraite du docteur Vassallo, le maire André Rey est en effet en contact avec un jeune médecin qui veut, d’après le premier magistrat, « s’installer à Saint
Félix » . Toutefois, trop anxieux d’effaroucher ce professionnel, André Rey ne souhaite dévoiler oficiellement aucune information sur lui. « Donner un indice, ce serait déjà trop en dire » ,
lâche-t-il.
Au moins six professionnels sous le même toit
Une chose est sûre en revanche : le projet d’une maison médicale est dans les tuyaux de la municipalité. Elle rassemblerait ce mystérieux médecin donc, mais aussi les trois inirmières actuellement installées dans le cabinet de la rue Déodat de Séverac, ainsi que les deux kinésithérapeutes de la rue des Écoles. « Ce sont nos deux kinés qui sont à la base de cette dynamique, explique André Rey. L’idée de regrouper les professionnels n’est pas nouvelle. Nous savons que les médecins ne veulent pas être seuls. Mais ils ne veulent pas forcément s’installer dans un cabinet, ils ont besoin d’échanger avec d’autres professionnels » .
L’emplacement exact et le coût encore à définir
Pour l’instant, le dossier n’en est qu’à ses prémisses. « La maison médicale devrait être installée dans le périmètre du village, sur la route de Toulouse. La commune est prête à mettre un autofinancement sufisant, souligne le
maire. L’objectif, c’est qu’elle soit livrée in 2017. Si cela déborde sur 2018, ce n’est pas grave : l’important, c’est que cela se fasse. » Cette maison de soins serait une véritable aubaine pour la commune, mais pas seulement. « Elle devrait sécuriser le contexte médical entre Revel, Villefranche et Caraman, précise le premier édile. Sur le Revélois, il y a une pénurie de médecins. Les gens arrivent à avoir des rendez-vous mais ils ne trouvent pas facilement de médecins qui acceptent d’être leur référent » . Jusqu’ici, la ville
s’était « interdite de construire des locaux rutilants et d’attendre que les abeilles viennent s’installer dans la ruche » . Mais cette fois, « les professionnels sont là. On va tâcher de faire en sorte que le futur bâtiment ait le potentiel pour en attirer d’autres, même à titre ponctuel » .