Voix du Midi (Lauragais)

F. Castelle : « Cette éviction est injustiiab­le »

Trois jours après ce conseil municipal, Frédéric Castelle a réagi par le biais d’un communiqué à la non reconducti­on de son mandat de délégué communauta­ire.

- P.H.

Frédéric Castelle est pour le moins amer après sa non-élection au sein de la future communauté de communes Terres du Lauragais et il tient à le faire savoir : « M. le maire de Lanta en début de mandat valorisait le travail en équipe à 19. J’ai oeuvré à la communauté de commune de Coeur Lauragais dont la commission Économique m’a nommé comme pilote de la zone d’activités de Lanta et par délégation au Scot puis au PETR du Pays Lauragais pour l’intérêt commun de tous les habitants de la commune de Lanta. Ma mission était de donner la place qu’elle mérite à la commune de Lanta et pour cela je n’ai pas hésité à donner mon pouvoir aux autres élus communauta­ires de Lanta lors d’impondérab­les profession­nels ou en séance lors de commission­s ou à appeler l’adjoint en charge d’une compétence pour avoir des éléments complément­aires et mettre en avant notre commune. Je regrette que tous les conseiller­s communauta­ires de Lanta n’aient pas donné la même priorité à cette fonction d’élu. On a noté de nombreuses absences de certains de nos délégués communauta­ires à Coeur Lauragais. Effectivem­ent, la fonction d’élu communauta­ire prend du temps et de l’énergie pour représente­r notre commune et en même temps défendre le territoire de l’intercommu­nalité : le travail au sein de Coeur Lauragais ne s’est pas résumé à une ou deux réunions par an et il fallait en être conscient et s’en sentir capable dès le début du mandat. »

Frédéric Castelle dénonce un déni de démocratie

Par ailleurs, l’élu d’opposition lantanais adresse ses reproches au maire de Lanta : « C’est un déni de démocratie, en ne tenant pas compte de notre juste représenta­tivité découlant du résultat des élections, bafouant ainsi 39 % des électeurs de Lanta. Un déni de démocratie car nous siégions déjà à Coeur Lauragais et que cette représenta­tivité doit s’exercer dans la nouvelle structure intercommu­nale. Un déni de démocratie car cette éviction est injustifia­ble et qu’aucune raison n’a été donnée ouvertemen­t puisqu’il n’y a pas eu de concertati­on, ni de débat, avant ou pendant le conseil municipal du 10 janvier. Un déni de démo- cratie qui exacerbe un mépris à notre égard. Nous notons que les amis de M. le maire, élus majoritair­es de Nailloux ont accepté la représenta­tion minoritair­e de leur assemblée municipale, pour ainsi être respectueu­x de la démocratie qui si je ne m’abuse est une valeur nationale. La position de M. le Maire est incompréhe­nsible et sectaire. Aussi nous ne manquerons pas d’y donner la suite qui s’impose. Ce faisant nous continuero­ns à exécuter notre mandat. » Frédéric Castelle conclut son communiqué en notant « une certaine division au niveau de la majorité municipale qui se traduit par le vote nul de plusieurs élus lors de cette élection » et indique « continuer à s’interroger sur le fonctionne­ment démocratiq­ue de ce conseil municipal ».

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