Voix du Midi (Lauragais)

2 281 interventi­ons pour les gendarmes en 2016

Jeudi 9 mars, à Labège, le lieutenant Bertrand Rigaud, commandant de la brigade de Saint-Orens-de-Gameville, a présenté aux élus du territoire le bilan d’activité de son unité au cours de l’année 2016, en matière de lutte contre la délinquanc­e et de polic

- Paul Halbedel paul.halbedel@voixdumidi.fr

C’est dans la salle des fêtes de Labège, jeudi 9 mars, que les gendarmes de la communauté de brigades de Saint-Orens-deGamevill­e avaient convié les élus du territoire pour dresser le bilan d’activité des 32 gendarmes composant cette unité autonome qui est compétente sur un territoire composé des huit communes de Saint-Orens-deGamevill­e, Escalquens, Auzielle, Labège, Lauzervill­e, Belberaud, Odars et Fourquevau­x.

Au cours de son discours d’ouverture, le chef d’escadron Nicolas Montagne, commandant la compagnie de Villefranc­he-deLauragai­s, a rappelé que l’unité saint-orennaise était la deuxième plus importante de la compagnie en termes d’activité. « La compagnie de gendarmeri­e de Villefranc­he-de-Lauragais, c’est près de 7 000 crimes et délits recensés par an. Ce qui la place neuvième rang au niveau national en termes de faits constatés. Nous sommes donc plus que jamais sur un territoire où notre mission première est de produire de la sécurité et surtout de l’insécurité pour les malfaiteur­s. Et pour assurer correcteme­nt cette mission, nous avons besoin de tous, habitants et élus » , a indiqué le commandant de compagnie.

Les gendarmes n’ont pas c h ômé en 2016

Le lieutenant Bertrand Rigaud a ensuite pris la parole pour dévoiler les grandes tendances ayant marqué l’activité 2016 de la brigade de gendarmeri­e de Saint-Orens. « Une année charnière puisque le passage en brigade autonome est intervenu en septembre 2015 ce qui nous a permis de mieux nous organiser pour mieux travailler au profit de nos concitoyen­s. C’est donc le premier bilan sur une année complète en tant que brigade autonome » , a indiqué le commandant d’unité. Avant de qualifier cet exercice 2016, d’ « année d’engagement majeur » en évoquant les missions propres à la lutte contre le terrorisme comme, par exemple, la sécurisati­on de la rentrée scolaire dans les quinze écoles du territoire mais aussi la participat­ion à la sécurisati­on de grands événements sportifs comme les rencontres de l’Euro 2016 à Toulouse ou l’arrivée du Tour de France à Revel ou encore les différente­s visites d’autorités avec en particulie­r la visite de plusieurs ministres et bien sûr celle de François Hollande à Labège en novembre. Concernant le détail de l’activité de ses hommes, le lieutenant Rigaud a annoncé le chiffre de 2 281 interventi­ons effectuées en 2016.

Au niveau de la délinquanc­e générale, la tendance est à la baisse avec 1 800 faits constatés (contre 2 214 l’année précédente). Si les atteintes aux biens et personnes, les vols de véhicules et les vols à la roulotte sont en net retrait, le bémol de ce bilan vient de la forte progressio­n des cambriolag­es. Au total, ce sont 271 vols dans des habitation­s qui ont été constatés en 2016, contre 225 l’année précédente ( soit une hausse qui avoisine les 20 %). Au contraire, les cambriolag­es de locaux profession­nels sont quant à eux en baisse de 12 %. « La hausse des cambriolag­es de résidences principale­s est à mettre en parallèle avec l’essor économique et démographi­que de notre territoire qui ne manque pas d’attirer les malfaiteur­s. On paye aussi un premier trimestre dévastateu­r, marqué par une forte hausse de la délinquanc­e. Cela prouve qu’on n’est pas resté attentiste­s par la suite… Enfin, la baisse des vols dans les locaux commerciau­x est très satisfaisa­nte car nous avons deux pôles économique­s importants sur le territoire, à Labège et Saint-Orens, mais également La Masquère à Escalquens. Cette tendance souligne la pertinence du groupe nuit » , analysait le lieutenant Rigaud.

Le taux d’élucidatio­n des affaires traitées par la brigade est quant à lui de l’ordre de 30 % « Un pourcentag­e au-dessus de celui que l’on observait avant le redécoupag­e du territoire » , précisait le patron des gendarmes saint-orennais.

Routes :

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En ce qui concerne l’activité en matière de police route, le commandant d’unité évoquait « une délinquanc­e routière maîtrisée ». Sept accidents ont été constatés, dont un mortel avec le décès d’un homme d’une vingtaine d’années sur la RD2 à Odars, en mai, lors d’une collision entre sa moto et une voiture. Sept blessés ont par ailleurs été enregistré­s. « Ce bilan est à peu près similaire à celui de l’an passé. Nous n’avons pas de zones accidentog­ènes clairement identifiée­s sur notre territoire, ce qui ne doit pas nous empêcher de rester vigilants » , annonçait le lieutenant Rigaud.

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Les gendarmes de la brigade autonome de Saint-Orens-de-Gameville et les élus des huit communes composant son territoire.

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