Voix du Midi (Lauragais)

Polémique autour du désamianta­ge de l’école

Des travaux devraient débuter le 18 avril à l’école primaire. Un chantier où démolition et désamianta­ge mettent des parents en colère. Un rassemblem­ent était organisé jeudi 30 mars à 18 h 30 devant la mairie.

- Marine Pons marine.pons@voixdumidi.fr

Ça y estc après près de j ans de réflexion autour du projetc les travaux de réhabilita­tion de lTécole élémentair­e vont bientôt démarrere

êsolationc création dTascenseu­rc passerelle dTaccès à la cantinec piétonnier­c réfection et agrandisse­ment du préauc mises aux normes de la cantine et désamianta­ge seront les principaux travaux effectués à lTécole élémentair­e Jules-Éerry et échelonnés sur m mois environe

Un chantier que les élus peaufinent depuis ighkc suite à la révision du PLU UPlan local dTurbanism­e) et la loi sur lTaccessib­ilité aux personnes à mobilité réduitee

Des trav aux qui soulè v ent d es questions…

ênscrits au planning municipalc ces travaux vont débuter le ho avrile Une date qui pose problème à la ÉCP° UÉédératio­n des conseils des parents dTélèves) et qui suscite de la colère chez certains parents dTenfants scolarisés à Jules- Éerrye ° n effetc les élus de la ÉCP° tiquent sur deux points q le désamianta­ge et la lourdeur des travaux de démolition q « Vu l’ampleur des travaux, c’est normal que ça s’étale sur plusieurs mois, et nous le comprenons, mais nous n’admettons pas que les travaux de désamianta­ge et de démolition soient effectués sur une période où les enfants sont présents dans l’école. » °n creusantc on sent que le mot « désamianta­ge » impression­nee

« Suite à l’annonce de cette opération, nous avons voulu en savoir plus. Nous avons donc demandé un rendezvous avec l’architecte, le maître d’oeuvre et l’entreprise de désamianta­ge. Nous avons aussi fait des courriers à l’inspection d’académie et au rectorat et également demandé le planning à la maire à deux reprises, demandes sans réponses… » c expliquent trois des représenta­ntes de la ÉCP°

Une inquiétude partagée par un nouveau collectifc « •es parents en colères »c mais pas par les élus municipaux en charge du projete « Le désamianta­ge ne concerne qu’une partie de l’école, soit quatre classes. Cette partie sera déménagée et confinée. Les classes concernées seront délogées dans les préfabriqu­és de l’Alaé (les temps périscolai­res seront quant à eux effectués dans l’ancienne halte- garderie qui vient d’être restaurée NDLR) et cette zone sera entièremen­t confinée et sécurisée. L’entreprise que nous avons sélectionn­ée pour effectuer cette opération est actuelleme­nt en train de faire la même chose dans un lycée toulousain, qui est lui aussi occupé par des élèves et le personnel. Nous respectons les normes et nous nous sommes bien renseignés au niveau de la sécurité de cette opération » c soulignent Jacques •ourmercc Lina Pic et Christian Corbièree

Mais les parents et élus de la ÉCP° ne sont pas convaincus et soulèvent aussi le désagrémen­t qui sera occasionné par la démolition q « Le plus gros des travaux (désamianta­ge et démolition) devrait durer deux mois, alors pourquoi ne pas les faire débuter en juillet ? Nous avons proposé d’autres idées comme le déménageme­nt des élèves au lycée ou que les travaux soient effectués la nuit. Les écoliers vont se retrouver dans des préfabriqu­és en plein été et dans des cours non ombragés… Encore une fois, nous ne sommes pas contre ces travaux mais nous pensons que des solutions pourraient être trouvées pour ne pas exposer nos enfants à ces nuisances et ces dangers ! »

La mairie se rassurante

v eut

Ces solutions ne conviennen­t pas aux élusc qui se sentent pleinement en phase avec la sécurité des écoliersc du personnel et des enseignant­se

Lina Pic insiste sur le fait que des idées allant dans le sens des parents ont été amenées q « Nous avons le feu vert de l’inspection académique et nous avons tout mis en oeuvre pour respecter les plans de sécurité notamment dans le cadre de Vigipirate tout en cherchant des solutions pour respecter au mieux le confort et le bien-être des écoliers et du personnel de l’établissem­ent. »

°t vu que le lycée est réquisitio­nné en fin dTannée scolaire pour accueillir des examensc la municipali­té avait imaginé déplacer quelques classes au sein du boulodrome mais « l’inspection s’y est opposée » regrette Lina Pice °tc ce dossierc qui est à lTétude depuis donc plusieurs années « a été mûrement réfléchi » insiste Jacques •ourmerc q « La halte-garderie a été réhabilité­e et les activités périscolai­res se feront dans le bâtiment pour lequel le parking sera réquisitio­nné et transformé en cour supplément­aire avec un espace ombragé. »

« Le confort est respecté au mieux en période de travaux » c renchérit Christian Corbièree

Un collectif qui fait du b ruit

La ÉCP° nTest pas la seule à exprimer son mécontente­mente Lundi in mars à p hc aux abords de lTécolec le collectif « • es parents en colère »c distribue des tracts intitulés « Parentsc réveillons-nous ! »e

Sur ce demi xkc cTest toute lTinquiétu­de des parents qui transparaî­t q « Malgré les nuisances ( bruits) et dangers ( amiante) que ces travaux vont occasionne­r, aucune solution convenable (délocalisa­tion des élèves, enseignant­s et personnels durant les travaux, report de ces travaux avec la partie désamianta­ge durant les grandes vacances) n’a été retenue […] Y aurait-il des histoires d’économie de budget ou d’embauches qui primeraien­t sur la sécurité de nos enfants et leurs encadrants ? […] » Un courrier clôturé par lTinvitati­on au rassemblem­ent jeudi jg mars à ho h jg sur la place de la mairiec pour « discuter de ces problèmes » e

Un ch antier d e p rès de 2 millions d ’euros TTC

°t le coût du projet dans tout ça v CTest Jacques •oumerc qui donne la réponse q « Le chantier s’élève à 1,2 million d’euros (HT) soit tout-tenant à 2 millions d’euros ( TCC), pour lequel nous avons quelques subvention­s et nous estimons avoir tout mis en oeuvre pour assurer la sécurité et le confort des enfants et, en plus, nous avons toutes les autorisati­ons académique­s et réglementa­ires » c précise lTélue

Les élus vont dans le sens du collectif •es parents en colère et invitent à contacter la mairie pour de plus amples informatio­ns et discussion­se

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 ??  ?? Jeudi 30 mars, le collectif Des parents en colère conviait les parents d’élèves à une réunion devant la mairie.
Jeudi 30 mars, le collectif Des parents en colère conviait les parents d’élèves à une réunion devant la mairie.

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