Investissements et fiscalité : que retenir du budget 2017 ?
Jeudi 13 avril, les élus naillousains ont approuvé le budget 2017 de la commune. Le réaménagement de l’école élémentaire est le principal investissement au programme tandis que la fiscalité est stabilisée.
Dès le début de cette séance du conseil municipal en grande partie consacrée au budget 2017, l’adjointe au maire Lison Gleyses était invitée par le maire, Michel Dutech, à prendre la parole pour synthétiser les grandes lignes de la politique de la commune pour l’année en cours. « Ce budget est le reflet de la gestion communale. Ses orientations donnent la priorité aux enfants et aux jeunes, avec la volonté de permettre à chaque citoyen de la commune de trouver de quoi répondre à ses besoins de proximité légitimes. Notre politique est orientée vers la qualité de vie et le mieux-être des Naillousains. Toutes les demandes sont entendues mais nous devons faire des arbitrages. Certains projets sont plus longs que d’autres et nous souhaiterions que des chantiers en cours connaissent une fin plus rapide. Mais tout ne peut pas se faire en un jour » , notait l’élue.
Lison Gleyses rappellait par ailleurs qu’ « en tant que pôle de centralité du territoire, la commune de Nailloux avait le devoir d’étendre ses services à la population » .
Majorité et opposition divisé es sur la f iscalité
Après ce préambule, les débats s’ouvraient avec la présentation du compte administratif 2016, approuvé à l’unanimité des élus présents dans la salle. Puis au moment d’aborder l’exercice 2017, la discussion s’animait au moment d’évoquer la question de la fiscalité. Charlotte Cabaner, l’élue en charge de la présentation du budget, proposait un maintien des taux en vigueur (18,62 % pour la taxe d’habitation, 25,43 % pour la taxe sur le foncier bâti et 101,28 % pour la taxe sur le foncier non bâti), précisant que la recette fiscale pour la commune serait en augmentation de 40 000 € au regard de l’augmentation des bases. « On ne peut pas freiner nos investissements et l’on sait que le produit attendu de la nouvelle intercommunalité sera le même en 2017 » , précisait-elle.
L’ensemble des élus d’opposition choisissaient de voter contre la proposition. Une position expliquée juste avant le vote par Didier Datcharry : « Nous aurions souhaité qu’il soit procédé à la même opération que l’an dernier, à savoir une légère baisse des taux. En effet, si nous sommes d’accord sur le fait que nous devons rattraper un certain retard d’investissement, nous ne perdons pas de vue que les taux d’imposition de la commune de Nailloux sont élevés et qu’il y a nécessité de les réduire. Au vu de l’augmentation des bases, il était possible de baisser un peu les taux tout en conservant au final une petite augmentation du produit fiscal. »
P rè s de 3,4 millions d’investissements
Concernant le contenu du budget, Charlotte Cabaner évoquait en matière de fonctionnement, des dépenses « bien tenues et bien suivies mais ne laissant pas de grosses marges de manoeuvre » . Elle détaillait ensuite les principales opérations inscrites en section d’investissement pour un montant global avoisinant 3,4 millions d’€ et un volume de subventions attendu de l’ordre de 1,4 million d’€.
Les principaux investissements programmés sont le réaménagement de l’école Jean-Rostand (1 179 000 €), la réalisation des ateliers municipaux (885 855,40 €), la partie communale de la réalisation du pôle de services « Le Cocagne » sur le site de l’ancienne gendarmerie (382 000 €), l’aménagement de l’esplanade de la Fraternité (274 838 €) ou encore la salle de musique (159 637 €).
Enfin, concernant le devenir du bâtiment de l’ancienne bibliothèque qui ne figure pas au budget, Charlotte Cabaner précisait que rien n’était figé : « Si on a une opportunité et que le risque financier est faible, on la saisira » , assurait l’élue, répondant ainsi aux interrogations de l’opposition sur ce dossier.
Ce budget a été validé grâce à l’ensemble des voix de la majorité. L’opposition s’est quant à elle prononcée contre, tout en assurant qu’elle apportait son soutien à des projets jugés prioritaires comme le réaménagement de l’école ou la réalisation de la coulée verte du Martigat.