Législatives en Lauragais : la campagne est lancée !
Premières escarmouches entre candidats
Élu député de la dixième circonscription de éaute-àaronne en ighic ôader xrif est candidat à un nouveau bail de cinq ans sur les bancs de lTxssemblée nationalee Comme il y a cinq ansc cTest aux côtés dTÉmilienne Poumirolc sa suppléantec que le Castanéen brigue ce nouveau mandate
Mercredi hg maic lTex secrétaire dTÉtat aux xnciens combattants a lancé sa campagne à Villefranche-de-Lauragaise À lToccasion dTun point pressec il était entouré de plusieurs élus socialistes du territoirec du président du Conseil départemental àeorges Méric à la conseillère régionale et élue de SaintOrens xude Lumeau-Preceptis en passant par le président du Sicoval Jacques Obertie Quelques heures plus tardc cTest au foyer ruralc quTil a tenu son premier meeting de campagne devant une centaine de personnesc en présence là aussi de nombreux élus locaux comme lTancien président du Conseil départemental Pierre êzard ou la conseillère départementale et maire de Villefranche-de-Lauragaisc Marie-Claude Piquemal •oumenge « Ce choix de Villefranchede- Lauragais, ce n’est pas anodin. Ce territoire, pour le jeune homme que j’ai été, a beaucoup compté dans ma construction politique. Cela grâce à trois hommes que j’ai suivis et qui m’ont fait grandir : Lionel Jospin qui en a été le député, Pierre Izard et André Méric. Au-delà de ce territoire, ils ont marqué notre Département et le paysage socialiste. Mon attachement profond à ce territoire, c’est aussi un attachement et une fidélité à l’oeuvre de ces hommes qui l’ont construit »
note ôader xrife
« Je ne vais pas cacher mon étiquette »
c
• ans le contexte morose pour son parti de lTaprès Présidentiellec ôader xrif nTa pas hésité à marteler son attachement aux valeurs socialistes q « Je ne vais pas cacher mon étiquette ! Ce n’est pas facile d’être socialiste aujourd’hui. Être socialiste, c’est enlever de son esprit les notions d’égoïsme et d’intérêt individuel. C’est dépasser soi-même pour penser solidarité, tolérance et justice sociale. C’est à ses valeurs que je veux être loyal et fidèle. Dans le contexte actuel, nous devons être au rendez- vous, en étant des députés constructifs et qui participent à tout ce qui fera avancer notre pays. C’est dans cet état d’esprit que je me place. Si je suis réélu, je serais un député à la fois constructif et combatif. Chaque fois que nos convictions seront remises en cause, nous serons là pour l’exprimer de manière forte. Comme j’ai d’ailleurs eu l’occasion de le faire lors du dernier quinquennat, que ce soit sur la déchéance de nationalité ou la loi travail, avec des textes qui dépassaient les limites de ce que je pouvais accepter. »
Lors de ce lancement de campagnec lTensemble des soutiens présents autour de luic ont plusieurs fois mis en avant
ou « les réseaux » « le carnet d’adresses sans commune mesure »
dont dispose lTancien secrétaire dTÉtate êls ont aussi loué « sa capacité à se bouger pour faire avancer les dossiers qui concernent le territoire »
c citant tour à tour les exemples du combat pour lTarrivée du métro à Labègec de lTavenir contrarié du canal du Midi ou encore de la crise ayant touché lTentreprise Zodiac à xyguesvivese
Le sortant ne craint pas le « dégagisme »
ôader xrif abatc lui-mêmec cette carte de la prime à lTexpérience pour convaincre les électeurs de la circonscription q « Durant ce quinquennat, l’Assemblée nationale aura un rôle beaucoup plus important à jouer. Il y aura besoin d’hommes et de femmes structurés, solides et responsables. J’adore le renouvellement et le Parti socialiste présentera d’ailleurs 60 % de nouveaux candidats. Mais comment des députés qui n’auraient aucune expérience pourront défendre leur territoire ? Quel que soit l’exécutif, mon expérience et mon engagement, font que je pourrais décrocher un rendezvous dans un ministère pour défendre un dossier local, que je pourrais appeler le président de la République… La réalité politique, c’est celle-là. Je ne perdrais pas de temps à comprendre comment ça marche avant de pouvoir agir et me battre aux côtés des hommes et femmes qui construisent ce territoire. » °t quand on lTinterroge sur sa crainte éventuelle dTêtre lTune des victimes de la tendance actuellec au sein de lTopinion publiquec à voir émerger de nouvelles figuresc le député sortant refuse de sombrer dans le pessimisme q
« Je ne vis pas avec les peurs. Je crois que cette mode de ce que l’on appelle le ’’dégagisme’’, se nourrit de discours qui parlent aux émotions. De mon côté, je veux être dans le respect de mes valeurs et dans l’apaisement, en m’adressant à la raison plutôt qu’à l’émotion. »
Il veut lutter contre la « fracture territoriale »
Quant au programme quTil souhaite défendrec ôader xrif annonce vouloir oeuvrer au rééquilibrage de la richesse et des services sur ce territoire de la dixième circonscriptione Une façonc selon le candidat socialistec de combattre la tentation du vote pour les extrêmesc qui est souvent observée en milieu rural q
« Nous avons tous été affectés en analysant les résultats de la Présidentielle, par la différence des votes entre le périurbain et le rural. Cette fracture territoriale, on ne peut pas l’accepter. Il faut comprendre pourquoi, dès que l’on s’éloigne de la métropole, des peurs apparaissent. Et il faut surtout travailler à les résorber. C’est le débat majeur sur une circonscription comme celle-là. L’une des réponses, c’est de créer de l’emploi sur place et d’arrêter de penser que la richesse ne doit être créée qu’autour du Sicoval et de la métropole. C’est aussi lutter contre la fracture numérique et pour le développement des transports et des services publics… C’est aussi donner les moyens aux collectivités d’agir et c’est la raison pour laquelle, lors du dernier quinquennat, j’ai regretté la forte baisse des dotations d’état, car elle s’est souvent traduite par une baisse des subventions aux associations qui sont pourtant très souvent les garantes du lien social… Il faut oeuvrer à la cohésion et l’unité, pour lutter contre cette idée chez certains qu’ils sont délaissés. Je refuse que l’on soit soumis à hésiter entre ses peurs ou ses rêves. Il faut abandonner ses peurs mais certainement pas ses rêves. Et c’est aussi le rôle des élus, d’être les traducteurs et les constructeurs de ces rêves. »