Une deuxième salle pour le Studio 7 ?
Lors de sa visite dans le canton de Castanet-Tolosan, le président du conseil départemental de Haute-Garonne, Georges Méric, a fait un arrêt à Auzielle et plus précisément au cinéma local, le Studio 7, le vendredi 19 mai.
Entouré notamment du maire de la commune, Francis Condat, et des deux conseillers départementaux du canton, Muriel Pruvot et Bernard Bagnéris, le président du Département a pu écouter la présidente de l’association Cinéma Studio 7, désireuse de voir la salle de cinéma franchir un cap : « La problématique du Studio 7, c’est que nous sommes victimes de notre succès et des baisses de subventions, dont on comprend bien évidemment l’origine,
expliquait Annick Brulé à son auditoire. Il faut savoir qu’une baisse de subvention de 1 000 € nécessite une augmentation de 2000 € sur la billetterie soit 420 spectateurs supplémentaires. » Mais avec une fréquentation qui augmente et ses 35 000 spectateurs en 2016, le Studio 7 approche de sa limite, d’autant qu’une future mise aux normes va lui coûter une quinzaine de sièges.
« Tout ça nous a amenés à l’idée de création d’une deuxième salle, poursuivait Annick Brulé… La mairie (à qui appartiennent
les murs, NDLR) a donné son accord sur le fond mais n’a pas les moyens pour le faire. » Le coût d’un tel chantier est estimé à 1,3 million d’euros, sans parler d’un hypothétique agrandissement du parking qui deviendrait alors nécessaire.
Cependant, le coût de la construction d’une seconde salle ne serait pas le seul problème : « Nous avons réalisé une préétude et on arriverait à faire 170 places en plus. Mais le hall d’accueil n’est pas fait pour deux salles et ça empiéterait sur les bureaux… Peut-être faudrait-il qu’on déménage ? » Une solution qui ne serait pas forcément beaucoup plus onéreuse selon la présidente du Studio 7.
À la suite de cette présentation, Georges Méric assurait à son interlocutrice que la culture était bien l’une des priorités du Conseil départemental et lançait quelques pistes pour aider le cinéma auziellois : « Nous pourrions parrainer une manifestation et vous apporter une subvention pour vous donner un peu d’oxygène » suggérait le président du Département. Ce dernier proposait également à Annick Brulé de rencontrer la vice-présidente en charge de la culture, Anne Boyer, et d’étudier le montage juridique de façon à trouver par quels biais le Conseil départemental pourrait aider le cinéma.
Des propositions qui ont satisfait Annick Brulé : « Ils semblent désireux de soutenir des actions comme la nôtre, s’est réjouie la présidente de Cinéma Studio 7 à la suite de cet entretien. Main
tenant, il reste à trouver la forme. »