Vincini et Méric appellent à une « refondation » du PS
Après la lourde défaite enregistrée par le PS lors de ces Législatives, les élus lauragais Georges Méric et Sébastien Vincini n’entendent pas rester les bras croisés.
Le Parti socialiste ne compte plus quTune trentaine de députés à lTyssemblée nationale à lTissue du deuxième tour des élections législativese Localementc le constat est tout aussi implacable puisquTil ne conserve en êaute-éaronne quTun seul des neuf sièges quTil occupait lors de la dernière mandaturee
°imanche ho juinc à peine ces résultats connusc plusieurs élus socialistes du Lauragais ont appelé à une « refondation » de leur partie •Test le cas notamment de lTélu de •integabelle Sébastien Vincinie À la tête de la àédération de êaute-éaronne du PSc le conseiller départemental du canton dTyuterive dressait dimanche ho juin un bilan sans concession des cinq années venant de sTécouler r « Notre formation politique s’est effondrée au terme d’une mandature chaotique. Notre action gouvernementale et notre projet n’ont pas suffisamment répondu aux attentes et aspirations de nos concitoyens. Certaines mesures, comme la déchéance de nationalité et la loi travail, ont dérouté et détourné de nous ceux-là mêmes qui constituaient le coeur de notre électorat. Nous avons échoué à améliorer la vie du plus grand nombre de nos concitoyens. Pire, les pratiques politiciennes critiquables, que les citoyens ne supportent plus, dTun personnel politique trop éloigné de la vie réelle, ont provoqué une grande défiance à notre égard. Dès demain nous devrons faire l’inventaire du quinquennat passé, sans complaisance, sans tabou. »
Ils plaident pour un « travail collectif »
Sébastien Vincini appelle à un nouveau cycle qui devra selon lui être pensé collectivement dans les mois à venir r « Il est urgent de refonder réellement pour faire vivre les valeurs dTune gauche sociale- démocrate et écologiste assumée. Cette refondation doit partir de la ’’base’’, de la vie réelle des gens, des citoyens, des militants et des élus locaux qui sont les ’’ bénévoles’’ de la République. Il est urgent de faire naître un collectif pour travailler sur les idées, avec les syndicats, les associatifs, les intellectuels, pour penser et nourrir un projet socialiste d’aujourd’hui, démocrate, progressiste, écologiste et européen. J’appelle à un véritable renouvellement doctrinal, philosophique, politique et géopolitique. Il est urgent de s’ouvrir à toutes celles et ceux qui veulent bâtir à gauche. L’avenir de la gauche est dans le collectif. Nous devons recréer avant tout des lieux de débats et des espaces d’échanges. J’appelle à des assises de la gauche et de la refondation qui devront s’appuyer sur ce travail de réflexion et d’échange. »
Un appel que lance égale- mentc dans un vocable assez similairec le président du •onseil départemental de êaute- éaronnec éeorges Mérice « Le Parti Socialiste a été balayé lors de ce scrutin. Il doit désormais faire face à son destin. Il est essentiel d’engager un travail de refondation totale. Je prends acte de la démission de Monsieur Cambadelis qui doit céder la place à une direction nationale du Parti socialiste renouvelée. En Haute-Garonne, la refondation passera par l’engagement dans les prochaines semaines d’un travail collectif qui doit permettre de renouer le lien et l’échange avec les citoyens de nos territoires, en y associant les militants, responsables associatifs, élus locaux et toutes celles et tous ceux qui veulent contribuer à rebâtir une force politique de gauche, sociale, humaniste, démocratique et écologique. J’engage les militants et la direction fédérale du Parti socialiste de la Haute-Garonne à prendre toutes les initiatives en ce sens. À la place qui est la mienne, j’y prendrai toute ma part. Alors que plus de la moitié de nos concitoyens n’a pas participé au scrutin essentiel qui vient de s’achever, il en va de la défense et de la survie de notre modèle républicain démocratique » c annonce le conseiller départemental du canton dTÉscalquense