La ferme aquaponique cherche des financements
Lancée début 2017, la serre aquaponique de Labège a créé une opération de financement participatif pour concrétiser ce projet de souveraineté alimentaire.
Plus que deux semaines pour participer au concours photo.
Il ne reste plus beaucoup de temps pour participer au concours photo du Sicoval sur le thème de l’air, la terre, l’eau et le feu… Les participants devront traiter l’un de ces éléments dans une photo valorisant le territoire, à poster sur Instagram jusqu’au 30 novembre. Les cinq meilleures photos seront récompensées. Pour participer, il faut suivre le @sicoval sur Instagram, tagger #sicovalenimages sur une à trois photos, leur donner un titre en localisant l’endroit, et identifier le @sicoval. Plusieurs lots à gagner : une sortie collective en kayak, un massage aux pierres chaudes, un baptême de parapente, un atelier céramique et un appareil photo Lomo instantané.
Recréer des espaces agricoles innovants autour de Toulouse, imaginer une ferme urbaine alliant production maraîchère et piscicole avec de la vente locale et directe : c’est tout l’esprit du projet de serre aquaponique qui doit voir le jour à Labège.
Dans la mouvance de l’agriculture urbaine, l’Association toulousaine d’aquaponie (ATA), créée à l’automne 2016 va installer une ferme sur une ancienne parcelle agricole céréalière. Une serre de 1 000 m2 accueillera les bassins piscicoles et les cultures maraîchères. Elle captera les calories solaires afin de maintenir une température propice toute l’année. Si vous avez du mal à visualiser ce type de projet, la société Citizen Farm avait installé il y a quelques mois une mini-ferme urbaine dans le jardin Raymond VI, à côté des Abattoirs, à Toulouse. La ferme aquaponique sera ainsi un projet similaire, à plus grande échelle.
Si la zone de permaculture prendra du temps à mettre en place, la partie aquaponique de cette future ferme urbaine sera, elle, rapidement opérationnelle. Une récolte est attendue dès 2018 et sa capacité permet d’envisager une production annuelle de 25 tonnes de légumes, fruits et aromates et cinq tonnes de poisson. « Cette technique en circuit fermé permet également un recyclage à 100 % de l’eau et donc une importante économie par rapport à l’agriculture traditionnelle », précisent les porteurs de projet.
Une dizaine de fermes autour de Toulouse
La ferme aquaponique n’est que le début d’une grande ambition marquée du sceau de l’agroécologie : celle de créer un réseau d’une dizaine de fermes autour de Toulouse.
Pour ce faire, l’ATA a lancé une opération de financement participatif sur le site BlueBees. L’association espère récolter 15 000 € d’ici fin novembre 2017 pour financer une partie de ce projet, qui comprend une serre bioponique de 1 000 m2, un local polyvalent, un lombricomposteur, un poulailler, une petite bergerie, un bassin de stockage de l’eau, une petite champignonnière et du maraîchage biologique sur les 7 500 m² restants.