Condamné à 20 ans de prison pour avoir tué sa femme
Le 18 septembre 2014, Haritiana Randriombololona avait tué son épouse Angelica de plusieurs coups de couteau dans leur domicile de Vallègue. Jugé jeudi 25 et vendredi 26 janvier devant la Cour d’assises de Toulouse, l’homme a écopé de 20 ans de prison.
Le procès d’Haritiana Randriambololona s’est tenu jeudi 25 et vendredi 26 janvier devant la Cour d’assises de Haute-Garonne à Toulouse. Cet ancien légionnaire, reconverti dans un emploi de chauffeur livreur, était jugé pour le meurtre de sa femme Angelica, le jeudi 18 septembre 2014, dans un pavillon de la petite commune de Vallègue.
Ce drame conjugal s’était produit alors que les trois enfants du couple, âgés de 3 à 9 ans, étaient tous présents dans la maison.
Un e vi o e ln te di s p e u t s o u s f o n e d jad l o u es i
Durant ces deux journées d’audience, le mis en cause a été invité à livrer ses explications sur les faits s’étant déroulés ce soir-là, aux alentours de 22 h, dans cette habitation du paisible petit lotissement du chemin de l’Eau vive. La victime avait alors été poignardée à mort par son conjoint à la suite d’une violente dispute opposant le couple. L’altercation avait pour toile de fond la jalousie excessive du mari à l’endroit de son épouse qu’il accusait de l’avoir trompé.
L’un des trois enfants du couple, qui ne dormait pas aux moments des faits et avait assisté à la scène, a immédiatement alerté des voisins du drame venant de se dérouler dans l’habitation. L’auteur des coups de couteau avait quant à lui abandonné très rapidement les lieux du drame. Malgré l’intervention des services de secours, la jeune femme n’avait pu être ramenée à la vie.
Ayant pris la fuite en direction de l’Aude via l’autoroute A61, le mari avait été victime d’un accident quelques minutes après le drame. Sa voiture était venue violemment s’encastrer à l’arrière d’un poids lourd. Bien que blessé, il avait alors tenté de poursuivre sa route à pied avant d’être finalement appréhendé
en rase campagne par les gendarmes. Un e p ei e n d e 20 a n s d e r é cl u si o n c e rl e il m i n
À l’issue de ces deux jours de procès devant la Cour d’assises de Toulouse, Haritiana Randriambololona a finalement été condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son épouse. Une peine assortie de huit années de suivi socio judiciaire avec obligation de soins et de sept ans d’emprisonnement en cas de non-respect de ces obligations. L’homme est par ailleurs sous le coup d’une interdiction de porter une arme soumise à autorisation pour une période de 15 années. Enfin, il s’est vu retirer l’autorité parentale sur ses trois enfants.
Les différentes parties disposaient de dix jours à partir de la lecture du verdict pour faire appel du jugement.