Il se bat avec les forces de l’ordre pendant l’enterrement
Un homme âgé de 20 ans a écopé de dix mois de prison. Mercredi 24 janvier, il avait semé le trouble pendant un enterrement avant de s’en prendre aux forces de l’ordre.
Mercredi 24 janvier dans l’après- midi, un enterrement se déroulant à l’église de Villefranche-de-Lauragais a pris une tournure pour le moins inattendue. Alors que l’entreprise de pompes funèbres s’apprête à sortir le cercueil du corbillard stationné rue de la République, le personnel remarque un jeune homme semant le trouble à proximité des lieux.
Après avoir roulé sur la roue arrière de son cyclomoteur sur les voies situées autour de l’église, l’homme s’arrête sur la place des Pasteliers, parle très fort et apostrophe plusieurs personnes.
Dans un premier temps, c’est le personnel de l’entreprise de pompes funèbres qui va tenter de ramener à la raison le jeune homme. En vain… La police municipale de Villefranche-de-lauragais va alors prendre le relais pour demander à l’individu de cesser immédiatement ses agissements. Une intervention qui va tourner au vinaigre…
Le jeune homme prend violemment à partie le policier. Des coups sont échangés et le belligérant va jusqu’à menacer de mort l’agent de la police municipale.
Après la police… au tour des gendarmes !
Au regard de la situation qui dégénère, la gendarmerie est immédiatement appelée en renfort. Une patrouille arrive sur les lieux sans que les choses ne se passent beaucoup mieux… Les militaires sont accueillis eux aussi par des menaces et des insultes. Ils parviennent toutefois à maîtriser l’homme et l’interpellent afin de le conduire à la brigade de gendarmerie où il est placé en garde à vue.
Bien connu des forces de l’ordre et déjà condamné pour des faits du même genre, le jeune homme a été présenté au parquet avant de faire l’objet d’une comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Toulouse. À l’issue de son procès, il a été condamné à dix mois de prison ferme, une partie de cette peine correspondant à la révocation d’un précédent sursis.