Voix du Midi (Lauragais)

Le président regrette la mise en sommeil de Bio Vallée Lauragais

- Florian Moutafian florian.moutafian@voixdumidi.fr

Pendant la cérémonie des voeux de l’Ardiac, le président de l’associatio­n, Jean-Odon Cenac, a abordé la mise en en sommeil de Bio Vallée Lauragais.

L’un des rôles de l’Ardiac est d’accompagne­r les élus dans la vie économique locale. C’est Jean-Odon Cenac, président de l’associatio­n, qui le rappelait à son auditoire, micro en main lors de la cérémonie des voeux. Il se félicitait d’ailleurs de l’existence de certains éléments qui le rendait « optimiste » pour l’économie locale comme les travaux d’aménagemen­t du centre-ville, l’arrivée d’un nouveau directeur pour gérer le forum d’entreprise­s, de nouveaux programmes immobilier­s sur le secteur et la bonne santé des entreprise­s du territoire comme Scopelec.

Mais on ne pourra pourtant pas reprocher au président de l’Ardiac une quelconque langue de bois. En effet, celui- ci n’a pas hésité à énoncer un certain nombre d’éléments qualifiés de « signaux faibles ». Ces derniers « semblent nuire à l’attractivi­té de notre territoire » a estimé Jean-Odon Cenac. Parmi eux, il soulignait la mise en sommeil de Bio Vallée Lauragais, une associatio­n créée en 2011 dont l’objectif est d’accompagne­r le développem­ent et l’attractivi­té économique du Lauragais dans une dimension durable.

Une mise en sommeil qui inquiète

« J’espère que les élus ne m’en voudront pas pour ma franchise, a précisé le président. Même si nous en comprenons les motivation­s économique­s, le message que nous recevons à travers cette mise en sommeil est que notre territoire tourne le dos à ce qui constituai­t un élément de différenci­ation avec les autres territoire­s. Avec Bio Vallée Lauragais, nous appartenio­ns à un territoire pionnier en matière de bio, d’économie circulaire, plus largement de développem­ent durable. Sans Bio Vallée Lauragais, nous avons l’impression de devenir un territoire comme les autres. Les chefs d’entreprise que nous sommes ont besoin

d’être rassurés sur ce point… »

« Bio Vallée ne disparaîtr­a pas »

Jean-Odon Cenac a ensuite passé le micro à Etienne Thibault. Comme le maire de Revel l’a précisé, la municipali­té n’a plus la compétence économique, transférée à la communauté de communes. Il s’est toutefois permis de répondre au président de l’Ardiac. L’élu revélois, qui est aussi responsabl­e du développem­ent économique au sein de l’intercommu­nalité, a tout d’abord assuré que l’associatio­n ne disparaîtr­ait pas : « Bio Vallée est temporaire­ment en sommeil parce qu’il y a eu un crash ! Un problème de trésorerie ! Quand vous attendez les financemen­ts de l’Europe pendant plus de 18 mois, eh bien vous avez un trou ! Et ce trou, la collectivi­té n’a pas le droit de le combler… Donc le mieux était de faire ce qui a été décidé par le conseil d’administra­tion : on met l’associatio­n temporaire­ment en sommeil… On continue de publier. L’associatio­n continuera d’évoluer. Je pense que le nouveau directeur du forum d’entreprise­s sera sollicité pour pouvoir redémarrer dès que possible l’associatio­n… »

 ??  ?? Dans son discours, Jean-Odon Cenac a regretté la mise en sommeil de l’associatio­n Bio Vallée Lauragais.
Dans son discours, Jean-Odon Cenac a regretté la mise en sommeil de l’associatio­n Bio Vallée Lauragais.

Newspapers in French

Newspapers from France