Le président regrette la mise en sommeil de Bio Vallée Lauragais
Pendant la cérémonie des voeux de l’Ardiac, le président de l’association, Jean-Odon Cenac, a abordé la mise en en sommeil de Bio Vallée Lauragais.
L’un des rôles de l’Ardiac est d’accompagner les élus dans la vie économique locale. C’est Jean-Odon Cenac, président de l’association, qui le rappelait à son auditoire, micro en main lors de la cérémonie des voeux. Il se félicitait d’ailleurs de l’existence de certains éléments qui le rendait « optimiste » pour l’économie locale comme les travaux d’aménagement du centre-ville, l’arrivée d’un nouveau directeur pour gérer le forum d’entreprises, de nouveaux programmes immobiliers sur le secteur et la bonne santé des entreprises du territoire comme Scopelec.
Mais on ne pourra pourtant pas reprocher au président de l’Ardiac une quelconque langue de bois. En effet, celui- ci n’a pas hésité à énoncer un certain nombre d’éléments qualifiés de « signaux faibles ». Ces derniers « semblent nuire à l’attractivité de notre territoire » a estimé Jean-Odon Cenac. Parmi eux, il soulignait la mise en sommeil de Bio Vallée Lauragais, une association créée en 2011 dont l’objectif est d’accompagner le développement et l’attractivité économique du Lauragais dans une dimension durable.
Une mise en sommeil qui inquiète
« J’espère que les élus ne m’en voudront pas pour ma franchise, a précisé le président. Même si nous en comprenons les motivations économiques, le message que nous recevons à travers cette mise en sommeil est que notre territoire tourne le dos à ce qui constituait un élément de différenciation avec les autres territoires. Avec Bio Vallée Lauragais, nous appartenions à un territoire pionnier en matière de bio, d’économie circulaire, plus largement de développement durable. Sans Bio Vallée Lauragais, nous avons l’impression de devenir un territoire comme les autres. Les chefs d’entreprise que nous sommes ont besoin
d’être rassurés sur ce point… »
« Bio Vallée ne disparaîtra pas »
Jean-Odon Cenac a ensuite passé le micro à Etienne Thibault. Comme le maire de Revel l’a précisé, la municipalité n’a plus la compétence économique, transférée à la communauté de communes. Il s’est toutefois permis de répondre au président de l’Ardiac. L’élu revélois, qui est aussi responsable du développement économique au sein de l’intercommunalité, a tout d’abord assuré que l’association ne disparaîtrait pas : « Bio Vallée est temporairement en sommeil parce qu’il y a eu un crash ! Un problème de trésorerie ! Quand vous attendez les financements de l’Europe pendant plus de 18 mois, eh bien vous avez un trou ! Et ce trou, la collectivité n’a pas le droit de le combler… Donc le mieux était de faire ce qui a été décidé par le conseil d’administration : on met l’association temporairement en sommeil… On continue de publier. L’association continuera d’évoluer. Je pense que le nouveau directeur du forum d’entreprises sera sollicité pour pouvoir redémarrer dès que possible l’association… »