Il retape un séchoir à tabac pour y installer sa pizzeria
Pizza Mamita a ouvert ses portes le 1er février au centre commercial du Pradelot à Donneville. Son gérant, Bastien Mengardon, y propose ses pizzas napolitaines au sein de cet ancien séchoir à tabac entieremment retapé.
Située à l’arrière du centre commercial du Pradelot à Donneville, Pizza Mamita est, comme son nom l’indique, une nouvelle pizzeria qui a ouvert ses portes le 1er février. Dans un décor mélangeant esprit contemporain et vieilles briques apparentes, le Montgiscardais Bastien Mengardon a enduré environ cinq mois de travaux pour transformer cet ancien séchoir à tabac en un restaurant digne de ce nom. Un chantier qui, au début, l’a un peu effrayé. « Il n’y avait pas de porte, de fenêtre, d’eau ou d’électricité, mais j’ai tout retapé avec des copains… »
Du management à la pizza
Avant de se lancer dans l’aventure de la restauration, Bastien travaillait dans le management, mais ce trentenaire ne se retrouvait plus vraiment dans les valeurs de son métier : « Ça ne me correspondait plus donc j’ai décidé de changer ! J’adore la cuisine et ça fait un moment que ça me trotte dans la tête. » Il décide donc de monter une pizzeria ! « C’était plus facile à mettre en oeuvre et j’adore les pizzas », explique-t-il.
Dans le respect de la tradition napolitaine
Faire de la pizza, c’est une chose ! Mais Bastien a choisi de la faire d’une manière bien précise. Et pour mieux l’apprendre, direction l’Italie ! « J’ai voulu faire de la pizza dans le respect de la tradition napolitaine. On est parti cet été au sud de Naples pour voir comment ils travaillaient et on a visité un élevage de bufflon pour voir comment ils fabriquaient le fromage. » Après ce périple initiatique, Bastien est allé se former chez Jean-Jacques Despaux, maître artisan et maître pizzaïolo instructeur.
Ainsi est née Pizza Mamita. Un nom auquel Bastien tient puisque c’est ainsi qu’il appelait sa grand-mère : « C’est elle qui m’a transmis l’amour de la cuisine » raconte-t-il. Avec l’aide de ses quatre employés, Bastien peut désormais mettre en pratique, au sein de cet établissement, tout ce qu’il a appris : « On fait tout à la main avec des produits frais et on laisse le temps aux choses. On laisse la pâte reposer pendant cinq jours et on est sur un étalage à la main. » Le pizzaïolo se fournit notamment en Italie pour sa mozzarella, son vin et sa charcuterie (sauf le jambon) et chez des producteurs locaux. La farine vient de Biograneta à Montbrun-Lauragais, les oeufs, le