L’avis de
L’UCI a levé en 2019 l’interdiction de roues différenciées en DH et enduro, mais pas (encore ?) pour le cross-country. L’option est donc exclue en compétition XC, mais le montage dit “mullet” se développe, notamment en VTTAE. Ce choix technique est depuis bien longtemps une évidence sur les motos tout-terrain. Pourquoi le cross-country y ferait-il exception ? Certains font valoir que l’intérêt d’une roue arrière en 27.5 plus agile se justifie essentiellement en descente et qu’il n’est donc pas nécessaire en XC, où un équilibre de rendement montée/descente doit être trouvé. D’autres – certes minoritaires – voient une évidence dans ce combo 29/27.5, quelle que soit la pratique. En l’absence d’un essai comparatif sur le terrain mêlant chronos et sensations, il est difficile de trancher, mais il serait dommage de ne pas explorer cette voie, en y adaptant les géométries et cinématiques de suspensions. Si le full 29” est aujourd’hui privilégié en cross-country, il ne faut pas oublier qu’il y a quinze ans, le 26” régnait encore en maître sur les sentiers ! Alors, pourquoi pas la coupe “mullet” en XC ?