Guide pratique
Classée « station climatique » depuis 1913 pour sa qualité d’accueil en tourisme hivernal, Bormes-les-mimosas est l’un des plus beaux villages de France, en partie grâce à son coeur médiéval du XIIE siècle. Entre Hyères et Saint-tropez, la destination borméenne profite d’une situation entre bord de Méditerranée et massif des Maures, avec plus de 8 000 hectares d’espaces naturels que le maire, François Arizzi, entend bien mettre en avant : « Si on s’endort sur ses lauriers, c’est fini. Le vélo va nous permettre de travailler sur du long terme, alors il faut y aller et foncer. Ça ouvrira la saison car, même en février, on peut avoir des journées magnifiques. »
Y aller
En voiture
Bormes se situe à 40 km de Toulon (A57 ou A50), 20 km d’hyères (D559) et 70 km de Saint-raphaël (A8).
En train
Gares TGV à Hyères et Toulon.
En avion
Aéroports de Toulon/hyères (20 km), Marseille-provence (130 km) et Nice-côte d’azur (130 km).
Où dormir ?
. 12 hôtels, 10 chambres d’hôtes, 9 campings et 1 village-vacances proposent une offre adaptée à tous les budgets. Nous avons séjourné au Cigalou***, place Gambetta, qui dispose d’une piscine. 20 chambres, de 78 à 250 €. Tél. : +33 (0)4 9 4 41 5 1 27, www.hostellerieducigalou.com . Si vous préférez le bord de mer, l’hôtel*** Les Palmiers vous accueillera dans un ancien hameau de pêcheurs. 20 chambres (98 à 250 €). Tél. : +33 (0)6 89 99 02 95, www. hotellespalmiers.com
Où manger ?
. Dans la vieille ville ou sur la plage, les restaurants abondent. Nous avons beaucoup aimé la petite adresse de la Bella Cucina, au coeur du village médiéval. Les pizzas y sont délicieuses, tout comme l’incontournable tiramisu. Tél. : +33 (0)4 89 66 53 11 . Autre adresse, la table du Café du Progrès, attenante à l’hôtel Le Cigalou. La carte de l’un des plus anciens cafés de Bormes y est variée et les plats, de tradition ou plus bistronomiques, sont soignés. Tél. : +33 (0)4 94 46 00 19 . Le Bellevue. Nous y avons plutôt dégusté de copieuses glaces, mais l’adresse, en plein centre du vieux village, avec vue les îles, vaut aussi le détour pour sa cuisine simple, familiale et aux produits de qualité. Fait aussi hôtel. Tél. : + 33 (0)4 94 71 15 15, www.bellevuebormes.com
Où boire un verre ?
Les bars ne manquent pas, mais on vous conseille aussi d’aller faire un tour à la brasserie artisanale La Maure, chemin du Bénat, qui vous accueille pour vous faire déguster ses bières locales du lundi au samedi, de 15h à 19h. Tél. : 06 12 03 28 83
À voir
Vous pourrez visiter la vieille ville et ses trésors botaniques et culturels comme le château des Seigneurs de Fos, le musée Arts et Histoire, les chapelles ou l’église Sainte-trophyme, le parc Gonzales, unique en Europe, le fort de Brégançon, la pépinière Cavatore (pour son mimosa), les domaines viticoles…
À faire
Outre le vélo, vous pourrez aussi profiter de 17 km de plages de sable fin, randonner sur les 7 itinéraires (de 2h à 8h) à votre disposition.
Plus d’informations auprès des deux bureaux de l’office de tourisme (1 place Gambetta, pour le village médiéval, et 319 bd du Front-de-mer pour la partie balnéaire), ou sur : www.bormeslesmimosas.com
À « la grande époque », les marques de BMX, comme GT ou Mongoose se lançaient dans le VTT, et les résultats étaient généralement explosifs, surtout en termes de VTT suspendus. Diamond Back ne rata pas la marche, avec un Dual Response, qui, vingt-sept ans plus tard, reste cher au coeur des passionnés.
Mondialement reconnue dans le monde du BMX, et déjà créatrice de jolis VTT, Diamond Back se tourna, pour son premier suspendu, vers un sous-traitant réputé en moto, l’italien Verlicchi. Ce dernier venait de concevoir l’iron Horse Works FS, champion du monde1992 avec Dave Cullinan, avant que Lapierre, Sintesi et Peugeot, entre autres, ne le proposent à leur catalogue. Le Dual Response voit donc le jour dans la nouvelle gamme DBR (Diamond Back Racing), après avoir été testé sur les courses NORBA* en 1992. Dès lors, son look et son tarif non négligeable de 20 000 francs (4 370 €), ne laissent personne indifférent. Composé d’un triangle avant en aluminium 7005-T6 et d’un bras oscillant en 6085-T6 fabriqués à la main, il ne peut renier ses origines, très proches du Iron Horse, mais avec une finition anodisée « blue aveo » dont la teinte se différencie entre les deux types d’alu. Mais sur le DBR, Verlicchi a poussé plus loin la technologie avec un tube supérieur ovalisé, de même que le tube diagonal à sa jonction avec la colonne de direction et le boîtier de pédalier. Et pour garantir plus de rigidité au triangle avant, un tube de selle en S réduit la longueur du tube supérieur, et un renfort transversal vient supporter l’énorme pivot de suspension, d’un diamètre de 55 mm. Les bras oscillants, de type « banane », inspirés des motos de GP, sont accouplés avec une platine Power Plus, en alu 6061-T6, encore dans un but de rigidité, tout en offrant un dégagement pour le montage de couronnes de pédalier de 52 ou 54 dents, pour les descentes de type Kamikaze Eliminator. Tout un programme. La cinématique de suspension Posi-trac, à point de pivot unique et amortisseur en prise direct, développait jusqu’à 70 mm, avec des éléments à ressort, air et huile Marzocchi encore dépourvus de réglages de détente. Devant, la fourche XC 400 offrait de négligeables 40 mm de débattement, cohérents pour l’époque. En revanche, il était reproché au vélo un équipement réduit pour son niveau de gamme, mais aussi un freinage limité, malgré un basculeur sur le frein arrière. Mais les problèmes les plus constatés seront la nécessité de démonter l’amorto pour le gonfler (!), problème résolu ensuite par une valve en L, mais surtout un manque de fiabilité de la fourche, une mauvaise stabilité accentuée par la faible rigidité du bras oscillant, encore en axe de roue de 9 mm. Il faut dire qu’avec des angles avant et arrière de 72° et 73°, le Dual Response se rapprochait plus des cotes d’un VTT de XC, à une époque où la DH se cherchait, entre pistes roulantes et techniques. En contrepartie, le Dual se montrait très maniable et précis de l’avant et « pas mauvais » au pédalage, avec une bonne rigidité du triangle avant… Et malgré le talent de Dave Cullinan, arrivé chez Diamond Back en 1993, le Dual ne s’offrit qu’un unique podium international, avec Vincent Julliot, au championnat d’europe. En 1994, le vélo sera décliné en une version CM, avec triangle avant en Cr-mo, une catastrophe en termes de rigidité, puis en 1995, il adoptera un énorme bras oscillant de type cantilever, certes plus efficace, mais nettement moins harmonieux, et avec des suspensions Manitou et Fox. Mais le charme semblait bien rompu et, dès 1996, il laissera place au V-link, plus conventionnel. Restait alors le rêve, pour les collectionneurs.