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LE PAYS DU ST. BERNARD C’EST LA MONTAGNE QUE L’ON AIME : BRUT ET SANS ARTIFICE

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le Pays du St Bernard comme le « pays des paysages », et il est difficile de leur donner tort. Massif du Mont-Blanc d’un côté, Mont Vélan, Grands Combins, quel que soit l’endroit où vous vous trouvez, les vues sont d’une rare beauté. Le Pays du St Bernard c’est la montagne que l’on aime : brut et sans artifice.

Un circuit à ne pas manquer : le Tour des Cols Ferret

S’il ne fallait retenir qu’un parcours, chose impossible soit dit en passant tant ils sont nombreux à valoir le détour, ce serait peut-être le « Tour des Cols Ferret », au départ de La Fouly. Le Grand Col Ferret est mondialeme­nt connu pour être l’un des points marquants du Tour du mont Blanc à la frontière entre l’Italie et la Suisse, mais cet itinéraire vous fera également découvrir le moins fréquenté Petit Col Ferret, tout aussi fabuleux. Accessible­s, les 16,8 km et 1 050 m de

D+ vous donneront un bon aperçu de la richesse de ce territoire, en vous faisant toucher du doigt ce que peuvent vivre les coureurs de l’UTMB en arrivant à la frontière italo-suisse.

Jules-Henri Gabioud, rencontre avec l’enfant du Pays du St Bernard

Son nom ne vous dira peut-être rien, pourtant Jules-Henri Gabioud mérite d’être connu. Plus jeune vainqueur du TOR des Géants, à 24 ans à peine, il est aujourd’hui accompagna­teur de montagne, et propose des expérience­s trail à la carte au travers d’Alps Xperience, l’entreprise qu’il a fondée. Né il y a 33 ans à La Fouly, il n’a jamais quitté ce territoire qui lui ressemble. « J’adore voyager, mais il m’est impossible de partir d’ici », nous confie-t-il en trottinant vers La Crevasse, un petit sommet offrant une vue imprenable sur le Catogne et le Val de Bagnes.

Issu d’une famille de montagnard – sa mère tient encore un refuge à 2 700 m d’altitude, au-dessus de La Fouly, il a été biberonné aux longues randos et à l’UTMB. « J’avais 19 ans lors de la première édition de la CCC, il en fallait 20 pour s’inscrire, c’était terribleme­nt frustrant. » L’année d’après il sera bien présent au départ à Courmayeur et se rappelle avec émotion du passage sur ses terres.

Brut et authentiqu­e, l’ultra traileur suisse est à l’image de cette terre où il a fait toutes ses armes: « ce que j’aime, c’est être en montagne simplement, découvrir sans cesse de nouveaux spots, et partager le bonheur d’être dans un tel environnem­ent ». Il recherche les terrains techniques et alpins, « ceux où il est difficile de courir ». TOR des géants donc, UTMB à plusieurs reprises (dont la première fois à 21 ans), mais aussi X-Alpine, Ultra Trail Atlas Toubkal ou encore Petite Trotte à Léon, c’est sur ces courses aux allures d’aventure qu’il aime s’engager. Récemment, il s’est lancé avec son frère sur une toute nouvelle trace qu’il a baptisée « la Petite Trotte d’Orsières »: 97 km et plus de 9 000 m de dénivelé sur un terrain très technique. « On voulait redécouvri­r notre territoire, et partager une belle journée en montagne ensemble, sans règle ni chrono ». Vous avez trouvé le guide.

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