Wider

Circuit des plages sauvages

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Si le nom de ce circuit est adapté aux grands espaces de plages qu’il traverse, il l’est moins pour les terrains que l’on foule ici : c’est plutôt la douceur des sols qui est ici caractéris­tique. En effet, en s’élançant de la plage de la Grande Côte à Fromentine, on est immédiatem­ent sur un sol où il faut certes varier les appuis, en fonction de l’état du sable, plus ou moins dur. C’est donc très ludique à courir et en même temps très beau pour les yeux tant on se sent libre de porter aussi le regard au loin, vers le large, vers la forêt, vers l’île d’Oléron que l’on longe de près, en passant sous le pont qui la relie au continent. Les plages s’enchaînent ainsi à un bon rythme, et l’effort est relativeme­nt intense car c’est un sol où il faut tout de même rester très actif pour bien y courir. Qu’importe, car le spectacle des vagues qui s’avancent sur la plage, avec lesquelles on peut jouer à cache-cache pour ne pas s’y tremper les chaussures, le souffle du vent et l’horizon ouvert rendent ces passages intenses et ludiques.

En rentrant dans la forêt de pins, par lequel le parcours revient vers Fromentine, on commence finalement par baisser d’un cran l’effort : le sol est maintenant bien porteur, et malgré quelques buttes bien affirmées, mais courtes, la foulée est plus facile. On relance, on se laisse porter par le sol si doux sous le pied mais tout même bien réactif. Là aussi, c’est ludique. Un peu plus loin, on grimpe quelques marches de bois pour admirer un point de vue, dominant les cimes des arbres et l’océan.

Plus qu’à relancer encore quelques kilomètres et nous voici à nouveau à Fromentine, où la tentation d’un plateau de fruit de mer - encore - se fait plus pressante. Place à la récupérati­on après cette bonne séance le nez au vent et les pieds dans le sable !

TOPO

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