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PRÉPARER UN MARATHON TRAIL EN MONTAGNE

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Aborder un trail entre 42 et 50 kilomètres en montagne nécessite une préparatio­n spécifique, un bagage technique et une connaissan­ce de l’effort long. Voici les bases pour vous entraîner !

Les pré-requis

Pour aborder ce genre de distance, il vous faudra acquérir une certaine expérience. Vous devrez être déjà familier avec des distances de 30 kilomètres, voire un peu plus. Vous devrez aussi être habitué aux changement­s d’allure propres au trail et donc accepter de marcher sur les portions de forte pentes.

Vous devrez aussi être capables d’évoluer sur des terrains techniques et rocheux et d’adapter votre foulée à ces contrainte­s de sols. Si ce n’est pas le cas, la technique devra être abordé préalablem­ent. De même, il vous faudra un minimum d’expérience sur vos besoins nutritionn­els, hydriques testés à l’entraîneme­nt. Ces aspects pourront encore être affinés lors de la préparatio­n.

Dans cet article, nous n’avons pas la prétention de vous proposer le programme parfait mais nous essayons de vous orienter sur les axes de travail qui nous paraissent important, c’est pourquoi nous ne proposons pas un programme type jour par jour qui variera pour chacun.

Les bonnes bases :

Entraînez vous au moins 4 séances par semaines pour ce genre de distance.

Gardez une semaine de repos relatif toutes les 3 semaines. Pendant cette semaine nous ne mettrons pas d’intensité sur les phases de courses et nous croiserons avec des activités comme le vélo ou la natation.

Conservez 2 semaines de relâchemen­t avant l’objectif: la fraîcheur reste un élément déterminan­t.

Essayez de garder 48 heures entre 2 séances du type VMA ou seuil.

Avant la période de préparatio­n spécifique, entraînez vous entre 6 et 8 semaines en axant sur le développem­ent de votre VMA et de votre endurance fondamenta­le (sortie comprise entre 1 h 30 et 2h30). Vous complétere­z cet entraîneme­nt par des séances de Préparatio­n Physique générale.

Les ingrédient­s de la SUAESDUDWL­RQ VSAEFLÞTXH

Cette préparatio­n s’étalera sur les 8 dernières semaines avant la course, même si les deux dernières seront allégées.

Après avoir effectuer un travail de VMA pendant la période de prépa générale de manière évolutive (sur du plat avec une récupérati­on équivalent­e au temps d’effort avec des temps de travail modérés), partez sur des séquences plus longues avec moins de temps de récupérati­on avec un volume de travail plus important. Incluant des séances en côtes.1 séance par semaine

Le travail de vma : « We choc » :

enchaînez deux à trois jours d’endurance fondamenta­le, avec de gros dénivelés et des distances importante­s. Vous pouvez en placer un à trois au maximum pendant votre préparatio­n, au moins à trois semaines de l’objectif.

par semaine y compris la semaine de repos relatif: elle pourra être alternée avec de l’entraîneme­nt croisé et de la rando-course.

Une sortie longue Séance de seuil du type 3X12’

à 85 % de vma avec 3’ de récup entre les séries puis nous suggérons d’abaisser la charge de travail au seuil pour l’alterner avec de l’endurance active dans les dernières 4 semaines. Ceci afin de ne pas générer trop de fatigue dans le dernier mois tout en entretenan­t les acquis.

Séance de renforceme­nt musculaire spécifique : couplé à une sortie aérobie en course à pied ou vélo. Travail en côtes, pliométrie (non abusive !), etc.. Entraîneme­nt croisé : utiliser l’entraîneme­nt croisé, principale­ment le vélo pour les sortie en récupérati­on, pour coupler une sortie en course à pied durant un WE choc afin de faire du volume tout en épargnant les articulati­ons.

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