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architecturale avec le Château-Dauphin. Cet imposant édifice est un bel exemple d’architecture médiévale, complété au XVe et restauré au XIXe siècle par le Comte César III de Pontgibaud. Il présente notamment un double donjon et son jardin potager, attesté dès le XVe siècle, est également classé Monument Historique.
Cette deuxième étape nous fait découvrir les abords immédiats du Puy-de-Dôme, point culminant de la chaîne des Puys, la nature et les petits villages pittoresques qui le bordent. Quelques efforts sont à prévoir car les pentes sont assez longues et parfois bien affirmées. On peut profiter de quelques kilomètres plats pour se mettre en jambe, avant de monter raide sur quelques hectomètre pour atteindre le village perché de St-Pierre-le-Chastel, construit sur une butte. On y admire un beau panorama sur le Puy-de-Dôme et la chaîne, ainsi qu’une église romane du XIe siècle. Juste avant, au pied de la butte, on aura noté une tourbière en formation.
On rejoint la D579, pour continuer vers Bonnabaud, toujours en forte montée, en passant en aplomb du château du même nom, datant du XIIIe siècle. Les petites pentes se succèdent avant
Ceyssat, dans un décor entre forêts et vues sur les Puys. Le village est connu pour sa source d’eau ferrugineuse. On entame ici la principale ascension du parcours : le col de Ceyssat, qui mène exactement au pied de la montée finale au Puy-de-Dôme.
L’effort s’intensifie, mais le paysage est particulièrement beau et on peut s’offrir quelques pauses pour l’admirer : d’abord grâce aux nombreuses vues sur le Puy-de-Dôme, ensuite pour certains passages sous de très belles allées de platanes.
On parvient finalement au col de Ceyssat, à 1077 mètres d’altitude, après 5,5 kilomètres d’ascension.
On peut ici s’arrêter (parkings, auberge) pour aller conquérir à pied le sommet du Puy-deDôme par le sentier des Muletiers, qui mène à la cime en 2,5 km bien raides. Beaucoup d’autres itinéraires et randonnées sont possibles ici, vers le Puy-de-Dôme et les autres sommets volcaniques alentour (Grosmanaux, Grand Suchet, Pariou…). On peut aussi gagner le sommet par le train panoramique (départ plus bas dans la descente). Le Puy-de-Dôme est le point culminant de la chaîne des Puys avec 1465 mètres. Sommet emblématique, il domine Clermont-Ferrand et a donné son nom au département (ce qui est rare pour une montagne). Le sentier autour du sommet est aménagé pour éviter l’érosion. On peut admirer un large panorama qui, par temps très clair, permet d’embrasser du regard du Berry au Limousin et du Mont-Blanc jusqu’au Morvan. On entame après le col une descente rapide et plutôt facile, sur une route large (attention quand même, circulation assez importante) et des virages amples. On atteint la Fontaine de l’Arbreà 798 m d’altitude et on bifurque à gauche sur la D90. (on est ici tout près de l’entrée de l’agglomération de Clermont-Ferrand). On remonte légèrement vers Orcines, la commune du sommet du Puy-de-Dôme.
Après avoir admiré de belles vues sur ClermontFerrand, on grimpe au pied du Puy des Goules, du Grand et du Petit Sarcaoui dont on admire les formes typiques, arrondies, sous leurs forêts épaisses, pour revenir devant le parc de Vulcania, au terme de cette boucle particulière paysagère.