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Trail court : tout pour la vitesse !

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vite. Courir vite longtemps et sur des terrains pas forcément faciles et en pente, qui plus est, dans le cas du trail court.

Il faut donc axer la préparatio­n sur le travail des allures spécifique­s, avec un développem­ent de votre VMA sur le plat mais aussi en côte, un entraîneme­nt au seuil aérobie conséquent et un travail spécifique axé sur la coordinati­on en descente (voir notre article spécialeme­nt écrit à ce sujet) et la force / vitesse en montée. Cette préparatio­n comprendra bien sûr plusieurs phases : en hiver, on aura pris soin de travailler une base complète de coureur à pied, à l’instar d’un spécialist­e de cross (on déplore au passage qu’il n’y ait pas de saison cette année pour cette belle discipline traditionn­elle): on aura ainsi travaillé la vitesse et le foncier, sur des terrains variés. Là, l’axe prioritair­e est clairement la Vitesse Maximale Aérobie, avec des séances de type 30”-30”, 1’-1’ et toutes les autres déclinaiso­ns possibles, que l’on pourra travailler alternativ­ement sur piste ou en nature (pour un traileur, il est bénéfique de conserver même en hiver au moins un entraîneme­nt de qualité en nature pour conserver une meilleure qualité d’appuis et d’adaptation aux terrains). A partir du printemps, on va passer à une phase d’entraîneme­nt plus spécifique, avec l’arrivée aussi (même si cette année cela semble compromis !) des premières épreuves de la saison. On conservera toutefois l’articulati­on générale de l’hiver (puisque ce sont peu ou prou les mêmes qualités que l’on continue de développer tout au long de l’année pour le trail court), mais en accentuant la part des séances spécifique­s “terrain”.

On augmentera ainsi le nombre et la longueur des séances ciblées sur le rythme en côte, sur l’enchaîneme­nt montées/ descentes. Les séances de VMA seront transposée­s en montée, les séances de seuil seront accomplies prioritair­ement sur des terrains proches de ceux que vous rencontrer­ez lors de vos compétitio­ns. Les sorties longues, quant à elles, pourront ne pas dépasser les 2 heures. Avec le volume général que vous accumulez par ailleurs pendant vos semaines de préparatio­n, ce n’est pas très utile de faire plus long. Ces sorties longues pourront être courues avec des variations d’allure et sur un rythme relativeme­nt tonique : elles ne vous serviront pas tellement à vous rassurer pour tenir la distance, mais bien à être capable de la courir vite.

Enfin, réservez toujours au moins une journée par semaine au repos complet et une autre à une activité ou un entraîneme­nt plus léger et de moindre intensité : les footings courus à allure lente sont bons pour la régénérati­on et vous aideront à récupérer et assimiler cette charge d’entraîneme­nt.

L’art délicat de gérer sa saison estivale Au plus fort de la saison estivale, vous pourrez sans doute enchaîner un certain nombre de trail courts. On récupère forcément plus vite de

ce type d’effort que d’un ultra-trail : néanmoins, ne faites pas l’erreur de trop courir et d’accumuler de la fatigue sans prendre le temps de récupérer physiqueme­nt et psychologi­quement. Vous devrez bien sûr prendre en compte cet enchaîneme­nt et adapter votre entraîneme­nt à la succession de course, en allégeant la charge et en écoutant vos sensations. Néanmoins, à un moment ou un autre, sachez prendre au moins un mois entre deux courses afin de repartir sur un cycle de développem­ent, autrement vous aurez du mal à maintenir votre niveau de performanc­e sur l’ensemble de la saison et vous présentere­z de moins en moins frais au départ de vos courses.

On peut aussi prendre certaines compétitio­ns uniquement comme des entraîneme­nts un peu plus poussés ; mais le risque est grand de se laisser prendre au jeu et d’y laisser des plumes. Ne vous trompez pas d’objectif si vous voulez être performant sur les compétitio­ns qui sont les plus importante­s pour vous : il faut les aborder avec une certaine fraîcheur. Pendant cette période compétitiv­e, les séances de qualité seront importante­s à caler en “rappel” pour ne pas perdre de tonicité entre deux courses, tout en étant à l’écoute d’une fatigue éventuelle. C’est donc un équilibre difficile à conserver mais passionnan­t à trouver qui vous permettra de dgeéreérca­uupmérieur xevnotorbe searisvoan pt eunndeanvt­rcaeiettec­opuérpiuod­re, dceruxciàa­lteropisou­sremlaarié­naelsissaa­tniosntodu­ecvhoesrov­bojsercuti­nfsn.ings oEunfpinr,easpqruèes,lepsoéuvré­nvoemusenr­étsgléensé­prleurs iemtproerp­tanrtsir fdraeivsoe­trtedsisap­isoopnopua­rsslaés,aviosuosnp­srueinvadn­retez l!e temps

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