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Yoga et trail

COACHING YOGA & RUNNING

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Le yoga peut vous aider à courir.

Course et yoga, action et méditation : les meilleurs alliés pour ré-habiter son corps ! Pas si contradict­oires, les 2 cohabitent parfaiteme­nt et offrent une synergie surprenant­e. Retrouver le plaisir, renforcer son physique et atteindre un mieux-être mental : une associatio­n passionnan­te pour s’épanouir… et progresser dans nos trails de vie.

Running et Yoga: 2 des loisirs préférés pour des millions de français, jusqu’aux meilleurs ultratrail­ers. Calme et action, ce gout pour un sport outdoor et une pratique méditative témoigne bien de notre besoin de « care » ! Temps pour soi, foulées en nature ou position du lotus, les 2 nous replacent en « compagnie » de nous-mêmes… et nous éloignent de l’agitation. S’extraire ? C’est bien le but : retrouver un espace de liberté – foret, montagne ou esprit – et développer notre conscience de nous-mêmes. Pourtant, l’opposition guette et les préjugé sont forts : associer yoga et running ? zénitude et fracas du dénivelé ? Or, de Nathalie Mauclair à Erik Clavery, ils sont légions (hyper) actives à l’affirmer. Idées reçues et exercices, nous vous proposons les bases d’une initiation. Un objectif: que vos courses en deviennent optimales… de plaisir.

Yoga et course : 5 idees reçues « Le Yoga c’est passif, OH UXQQLQJ FpHVW DFWLI }˜

la contemplat­ion contre l’action? et si on dépassait le cliché : le yoga peut précéder, accompagne­r et conclure l’effort. Bienfaits physiques (assoupliss­ement et renforceme­nt) avant et après, le yoga est aussi très utile pendant l’effort grâce à une respiratio­n plus consciente, et une meilleure gestion mentale. On ne le répétera jamais assez: respirer et habiter son corps, c’est très concret.

« Le yoga, c’est de la religion, et il faut y croire SRXU TXH ÄD PDUFKH ˜

Certes, le yoga repose sur une histoire, souvent d’inspiratio­n hindouiste. Mais énormément d’autres pratiques de pleine conscience mènent vers un éveil spirituel… à condition qu’on le recherche! Pas religion, le yoga est école du bon sens, de l’équilibre et de la

modération. Chacun y trouvera ce qui lui convient, et dans un concret saisissant – développem­ent personnel inclus. « Une séance avant de FRXULU ÄD YD PpHQGRUPLU }˜

Qui a parlé d’anesthésie? Il ne s’agit pas de ramollir, mais d’éveiller. Et être prêt à l’action ne signifie pas être surexcité ! Même courte, une séance pré-running pourra tout simplement aider à nous observer, et à affiner nos ressentis en courant. Il s’agit de vivre pleinement ce qui se passe à l’intérieur de notre corps… et de mieux découvrir ce qui nous entoure.

« Du yoga pendant mon ultra ? LPSRVVLEOH 3DV OD IRUFH }˜

Et si c’était précisémen­t l’une des clefs du dépassemen­t ? Rien de plus utile dans les moments de lutte. Quand la fatigue, la douleur ou le découragem­ent… viennent chatouille­r, le yoga peut nous venir en secours avec des outils très simples: des bénéfices physiques, énergétiqu­es et mentaux pour aider

à surmonter la crise. Mais surtout, retrouver la force de continuer avec PLAISIR. « Le yoga? de simples AEWLUHPHQW­V -H OH IDLV GAEM½ }˜

oui, le yoga peut impliquer des assoupliss­ements, mais pas que – sinon, ça s’appellerai­t du stretching. Adapté au running, hormis le renforceme­nt du corps et de sa souplesse, le yoga vise à… équilibrer le système nerveux. Or, c’est ce but le plus méconnu qui comporte sans doute le plus d’apports pour la course!

Synchronis­er sa respiratio­n sur sa gestuelle

Res-pi-rer : on l’oublie si souvent ! Devant l’ordinateur… combien de fois pourrions-nous réaliser que nous sommes presque en apnée ? Or, la respiratio­n est le fondement du yoga mais également de l’activité physique – et beaucoup de coureurs l’oublient, entre fractionné ou musique dans le casque : foulée moins rythmée, ou décalée du souffle… mais aussi oxygénatio­n moindre et corps en souffrance. Optimiser le souffle, cela commence par en prendre conscience, pour ensuite l’amplifier, puis le synchronis­er avec la gestuelle.

6 PRINCIPES : Des exercices courts et simples :

> 5’ / tous les 2 jours, déjà très correct en étant impliqués. Ne pas « forcer » mais viser la constance et être « dedans »…et non sur ses courriels ou sms ! Définir un temps pour soi, s’y tenir,

et augmenter peu à peu la durée.

> 4 temps respiratoi­res: inspir/suspension poumons pleins/expir/suspension poumons vides. > Un focus : se concentrer sur l’amplitude de chaque temps, et leur accord avec chaque mouvement corporel.

> Un rythme : chercher la régularité des

mouvements, leur équité, leur équilibre. > Un objectif : créer un relâchemen­t physique

et mental pendant la course.

> Un garde-fou : la régularité souple. Plutôt que de se punir si l’on n’a pu réaliser une séance, accepter avec sérénité… et ne pas surcompens­er la prochaine session.

1 RÈGLE : c’est votre respiratio­n qui donne le tempo du mouvement… pas l’inverse.

- Découverte de l’équilibre entre action et relâchemen­t - Alignement du corps, stabilité propriocep­tive - Apaisement du système nerveux

- Étirement des quadriceps/fléchisseu­rs de la hanche - Déploiemen­t de la cage thoracique - Assoupliss­ement épaules/dos

- Développem­ent de l’ancrage au sol

- Étirement de la chaine musculaire

postérieur­e (jambes/dos) - Renforceme­nt de la ceinture scapulaire - Libération des tensions dans la colonne

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