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FITBIT VERSA 3

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Nous avions écarté de notre précédent dossier sur les montres connectées la Versa 2 de Fitbit, un acteur de longue date des appareils de suivi continu d’activité : elle n’avait pas de GPS intégré. Ce défaut a été corrigé avec cette Versa 3 : la géolocalis­ation se fait tant par le système (américain) GPS que (russe) GLONASS. Moins banal, il y a le faible poids de cette Fitbit Versa 3. Et c’est l’un des points forts de cette montre dont le boîtier est tout en aluminium : elle ne pèse que 41 g sur la balance. Elle est relativeme­nt fine et bénéficie d’un design extérieur élégant, épuré. Il en est de même pour son interface de navigation. On circule dans le menu via l’interactio­n de son écran tactile. Dépouillem­ent et qualité graphique des icônes contribuen­t à la manipulati­on simple de la Versa 3. Une fois l’enregistre­ment de l’entraîneme­nt démarré, l’affichage des données est ultra « propre » : une donnée par écran (par exemple la quantité de calories brûlées, la fréquence cardiaque) est affichée en grand, encadrée en haut et en bas par la distance et la durée, inscrites en petit et avec une autre couleur.

Il est possible d’enregistre­r les sessions d’une vingtaine de types d’activités physique, du yoga au golf en passant évidemment par la course à pied, la natation (la montre étant waterproof à 50 m) ou la randonnée. Il est possible, comme avec la plupart des montres actuelles, de fixer, pour chaque session, des objectifs à atteindre (durée, distance, quantité de calories,…). A l’usage, la montre Fitbit Versa 3 tient environ une semaine, comprenant au moins deux ou trois séances de sortie avec le GPS sans nécessiter une nouvelle recharge. Nous lui avons évidemment fait passer le test de l’autonomie en statique, en activant le GPS en mode course à pied : la Versa 3 a fonctionné ainsi pendant un peu plus de 20 h 30. Pas mal, non ?

Ainsi cette autonomie permet à la Fitbit Versa 3 de suivre, en dehors des séances d’entraineme­nt, son activité au quotidien. C’est d’ailleurs le domaine privilégié de Fitbit, qui va, en particulie­r, surveiller la qualité du sommeil. Son graphe, indiquant les durées des différente­s phases pendant le dodo, est repris sur l’appli associée, où l’on retrouve d’autres données. Nous ne nous sommes pas prêtés au jeu, mais son système vous encourage à introduire quantités de boisson et de nourriture prises au quotidien. Dommage qu’il faille payer à Fitbit un extra, sous forme d’abonnement, pour bénéficier d’analyses supplément­aires sur son état et de l’évolution de sa santé. La Versa 3 permet aussi le calcul de la concentrat­ion d’Oxygène dans le sang (le fameux taux SPO2) mais la montre ne le fait que pendant les phases de sommeil! Pas possible de savoir si vous concentrez suffisamme­nt d’oxygène dans votre sens lors de votre session d’entraineme­nt ou pendant que vous gambadez en altitude. Par contre, si la mesure de la fréquence cardiaque par la Fitbit Versa 3 n’est pas toujours fiable, comme d’ailleurs avec toutes les montres testées ici, elle s’est révélée en général être la plus régulière de notre sélection. Ainsi l’écart moyen, calculé sur dix courses (de 6 à 15 km), a été d’environ 5 battements par minutes. C’est l’écart le plus réduit de toutes les montres testées ici. Sous ses airs effacés et bien proprets, cette Versa 3 a bien gagné ses galons de montre de sport. A un prix intéressan­t.

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